A Lubumbashi comme dans la capitale, les autorités avaient interdit les manifestations. Et comme dans la capitale, la police a fait strictement respecter cette interdiction, comme l'explique l'opposant Gabriel Kyungu, le fondateur de l'Union nationale des fédéralistes du Congo (Unafec). « Je me suis rendu et je me suis vu éconduit par un colonel qui m’a interdit d’atteindre les lieux, et qui m’a demandé de rentrer. Et jusqu’au moment où je vous parle, je suis entouré, ma maison est encerclée par les hommes en uniforme et lourdement armés », raconte-t-il.
La maison de Gabriel Kyungu, encerclée samedi 19 novembre, et la résidence d'un autre opposant, Christian Mwando, a été attaquée à coups de pierre. On ne sait pas par qui, mais selon la police, un membre des forces de l'ordre a ensuite été battu par des militants. Le colonel Mwanamputu Empung, le porte-parole de la police, explique que plusieurs personnes ont ensuite été arrêtées. « S’il y a eu des agressions physiques ainsi que sur les biens, la police ne peut que mettre la main sur les fauteurs de troubles, les entendre, les verbaliser, et le lendemain les présenter devant les juges naturels pour répondre de leurs griefs », déclare-t-il.
Le bureau des Nations unies des droits de l’homme dénonce l’arrestation de 17 manifestants. Puis une arrestation également à Bunia, dans l'est du pays. Un militant Filimbi qui, selon le mouvement citoyen, est accusé d'acte de rébellion. A Béni et à Uvira, les opposants ont bravé l'interdiction en se retrouvant dans des lieux fermés. Bukavu est l'une des rares exceptions, le rassemblement était autorisé et des centaines de personnes se sont réunies pour écouter les leaders de l'opposition.
La maison de Gabriel Kyungu, encerclée samedi 19 novembre, et la résidence d'un autre opposant, Christian Mwando, a été attaquée à coups de pierre. On ne sait pas par qui, mais selon la police, un membre des forces de l'ordre a ensuite été battu par des militants. Le colonel Mwanamputu Empung, le porte-parole de la police, explique que plusieurs personnes ont ensuite été arrêtées. « S’il y a eu des agressions physiques ainsi que sur les biens, la police ne peut que mettre la main sur les fauteurs de troubles, les entendre, les verbaliser, et le lendemain les présenter devant les juges naturels pour répondre de leurs griefs », déclare-t-il.
Le bureau des Nations unies des droits de l’homme dénonce l’arrestation de 17 manifestants. Puis une arrestation également à Bunia, dans l'est du pays. Un militant Filimbi qui, selon le mouvement citoyen, est accusé d'acte de rébellion. A Béni et à Uvira, les opposants ont bravé l'interdiction en se retrouvant dans des lieux fermés. Bukavu est l'une des rares exceptions, le rassemblement était autorisé et des centaines de personnes se sont réunies pour écouter les leaders de l'opposition.
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