« La lutte continue… » Ces slogans ont été scandés pendant la marche sur les quelques kilomètres qui séparent la place Toumo de la place de la Concertation. Un rassemblement auquel a participé Alassane qui enseigne dans une école de la périphérie de Niamey : « On n’a que de deux classes et deux classes ne suffisent pas parce que vraiment on a besoin de classes. Dans les classes, il n’y a pas de tables. On a besoin de tout ça. On a besoin d’enseignant aussi dans les écoles ».
Mounkaila Halidou est le secrétaire général du Syndicat national des agents contractuels et fonctionnaires de l’éducation de base qui a organisé la marche : « A la date d’aujourd’hui, nous avons des enseignants recrutés, notamment 476 recrutés en 2013 et 4 220 recrutés en 2014, qui continuent à attendre jusqu’à la date d’aujourd’hui leur numéro de matricule. Je ne parlerai même pas des recrutements de 2015 et 2016 qui, jusqu’à la date d’aujourd’hui, n’ont pas été ouverts »
Issoufou Arzika coordonne l’action de plusieurs autres syndicats enseignants qui observent la grève de trois jours sans appeler à la marche : « Nos camarades contractuels ont passé près de quatre mois sans avoir de leur pécule pendant que l’on jeûnait, on a fait la Tabaski et la rentrée est venue. Cette grève n’est qu’une grève d’avertissement. Si le gouvernement n’accède pas à nos doléances, nous estimons que nous allons hausser le ton ».
La plupart des revendications de ces enseignants ont fait l’objet de nombreux protocoles d’accord avec les différents gouvernements. Protocoles qui n’ont pas été suivis d’effet.
Mounkaila Halidou est le secrétaire général du Syndicat national des agents contractuels et fonctionnaires de l’éducation de base qui a organisé la marche : « A la date d’aujourd’hui, nous avons des enseignants recrutés, notamment 476 recrutés en 2013 et 4 220 recrutés en 2014, qui continuent à attendre jusqu’à la date d’aujourd’hui leur numéro de matricule. Je ne parlerai même pas des recrutements de 2015 et 2016 qui, jusqu’à la date d’aujourd’hui, n’ont pas été ouverts »
Issoufou Arzika coordonne l’action de plusieurs autres syndicats enseignants qui observent la grève de trois jours sans appeler à la marche : « Nos camarades contractuels ont passé près de quatre mois sans avoir de leur pécule pendant que l’on jeûnait, on a fait la Tabaski et la rentrée est venue. Cette grève n’est qu’une grève d’avertissement. Si le gouvernement n’accède pas à nos doléances, nous estimons que nous allons hausser le ton ».
La plupart des revendications de ces enseignants ont fait l’objet de nombreux protocoles d’accord avec les différents gouvernements. Protocoles qui n’ont pas été suivis d’effet.
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