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Prévention des risques d’inondations : plusieurs localités couvertes par la première phase du PGIIS (Cheikh T. Dièye)



Le ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement en partenariat avec le Font Vert pour le Climat et l’Agence Française de Développement, a procédé ce jeudi, à la présentation du projet de gestion intégrée des inondations au Sénégal (PGIIS). Ce projet financé à hauteur 6 096 000 euros, soit 3 998 713 872 F Cfa, est "extrêmement important", a déclaré le ministre Cheikh Tidiane Dièye.

Selon lui, le PGIIS est un important projet bâti autour de plusieurs composantes qui a permis pendant les années de sa réalisation à cartographier sur l'ensemble du pays un certain nombre de sites. A l'en croire, les travaux réalisés sur certains sites retenus comme sites pilotes ont permis de mieux connaître le phénomène des inondations ».

Cheikh Tidiane Dièye de faire savoir qu': « On a aujourd'hui une connaissance relativement précise sur au moins 29 de ces localités du Sénégal qui subissent ou connaissent des risques liés aux inondations ».

M. Dièye est d'avis que « la connaissance du risque est une chose, mais agir concrètement est une autre ». C’est dans ce sens, a -t-il poursuivi : « après la connaissance, il faut faire de ce projet un outil de décision afin d’aider le gouvernement à pouvoir prendre les mesures appropriées, pas seulement au niveau du ministère de l'Hydraulique et de l'Assainissement, mais pour l'ensemble du gouvernement».

Le PGIIS qui couvre plus de 10 000 kilomètres carrés a permis, selon le ministre, d'«avoir une connaissance fine et intensive de ce qu'il faut faire pour atténuer, anticiper, prendre des mesures et faire en sorte que les inondations soient considérablement réduites. Je crois que c'est ça, l'un des aspects importants de ce projet ».

Toujours dans le cadre de la lutte contre les risques d’inondations, Il a informé qu’il est "aujourd'hui, possible, avec le PGIIS, avant de lotir un terrain, d'aménager un site, d'acheter une maison, avoir toutes les informations nécessaires pour pouvoir éviter d'aller s'installer sur les sites non ædificandi". 

A l'occasion, Cheikh Tidiane Dièye a annoncé d’autres outils en ce sens, notamment le logiciel « Moytou mbeund » et « Fégo mbeund ». Il y a également un concours qui a été fait avec des start-up sénégalaises, notamment une sorte de challenge, un concours, pour pouvoir aussi permettre à des jeunes de s'exprimer, d'utiliser ces éléments pour travailler.

En matière de prévision sur la protection civile en temps d'hivernage, pour éviter que « la foudre ou bien les inondations ne créent des dommages irréparables à la communauté, le ministère de l'Intérieur, le ministère de la Santé, le ministère de la Solidarité Nationale, tous ces départements ministériels pourront utiliser cet outil important. Nous sommes en train de tout faire pour atténuer cet hivernage à venir», a souligné M. Dièye.

Avant d'assurer : "Nous, nous y sommes pris assez relativement tôt. Nous avons pris déjà les dispositions à l'échelle des moyens disponibles de tout ce qu'il fallait faire et cet outil est un outil supplémentaire d'aide».
"Un radar installé depuis l'année dernière à Diamniadio" 
Devant ses partenaires, le ministre a fait savoir qu'il y a "un radar qui a été installé depuis l'année dernière à Diamniadio et cette année, ce radar pourra commencer à vraiment donner des bulletins d'impact plutôt que des bulletins d'alerte. Les bulletins d'impact étant beaucoup plus précis pour permettre au gouvernement de prendre des mesures appropriées. Le radar qui est acquis dans le cadre de ce projet et qui est installé à Diamniadio permettra d'avoir des bulletins d'impact ».

Cela veut dire, a-t-il expliqué, que «la prévision des pluies sera plus précise sur les heures d'arrivée, sur les quantités de pluie, sur la vitesse d'écoulement, le temps de submersion des sites, les zones qui seront touchées, même les équipements qui sont prévus dans ces zones seront couverts, la population qui pourrait être concernée par des risques d'inondations, toutes ces données sont disponibles ».

 « Aujourd'hui, l'enjeu pour nous », a estimé M. Dièye « c'est de pouvoir les utiliser efficacement sur le terrain pour impacter et atténuer ces phénomènes qui causent beaucoup de tort, pas seulement au Sénégal, un peu partout dans le monde quand ça survient ».

Le ministre de laisser entendre que pour cette première phase, il y a des régions qui ont été ciblées. Il s’agit de sept sites sur lesquels la phase pilote a été exécutée avec tout le travail de terrain. « Nous avons Grand Dakar, par exemple, la région de Dakar, aussi une ville comme Tivaouane et Joal. C'est un premier élément. Nous avons Kaolack et Kaffrine, Tambacounda, Kédougou, Kolda, Matam, Kanel. Toutes ces zones sont couvertes. Je disais qu'on est sur plus de 10 000 kilomètres carrés où des cartographies ont été réalisées avec une précision et des images orthophotos qui sont des premières dans notre pays », a-t-il conclu. 


Jeudi 19 Juin 2025 - 16:45


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