Les acteurs de la pêche 'Anne Bel Air n'arrivent toujours pas à digérer les accords de pêches nouvellement signés avec la Mauritanie. Ils dénoncent entre autres l’arrêté du ministre Omar Gueye interdisant les embarcations nocturnes.
Ces pêcheurs qui ne sont prêts à se laisser faire, se disent prêts à tout pour braver cette interdiction qui, selon eux,peut être un handicap pour leur activité.
«C’est un problème qui est très complexe. Parce qu’on défend aux pêcheurs d’aller en mer la nuit. Alors qu’on sait que la période de pêche ici à Anne, ces trois moi. Ce qui est valable à Joal et Mbour, n'est pas valable à Anne», peste un des mareyeurs.
Et, révèle-t-il: «au moment où on interdit aux pêcheurs d’aller en mer la nuit, il y a les bateaux de pêche qui sont là, derrière nous en train de pêcher la sardine. Ici, on ne peut même pas vendre une caisse de sardine»
Très déterminés, ces mareyeurs se disent près à braver cet arrêté. Non sans accuser la gendarmerie d'extorsion : «Si vous partez toute suite-là, il y a la gendarmerie, on vous prend votre voiture, votre chargement et vous amande 150 000 F, est ce que cela est normal ? On ne peut pas prendre une décision unilatérale comme ça, sans consulter les gens», fulminent-ils. Et, «ça c’est le fort du gouvernement», martèlent-ils.
Ils annoncent qu'ils «vont riposter.Et toute pirogue qui arrivera avec du poisson, nous mareyeurs, on va l’acheter et on attend. Si on ferme un mareyeur, on va fermer tous les mareyeurs du Sénégal », lancent-ils, sur les ondes de Walfadjri.
Ces pêcheurs qui ne sont prêts à se laisser faire, se disent prêts à tout pour braver cette interdiction qui, selon eux,peut être un handicap pour leur activité.
«C’est un problème qui est très complexe. Parce qu’on défend aux pêcheurs d’aller en mer la nuit. Alors qu’on sait que la période de pêche ici à Anne, ces trois moi. Ce qui est valable à Joal et Mbour, n'est pas valable à Anne», peste un des mareyeurs.
Et, révèle-t-il: «au moment où on interdit aux pêcheurs d’aller en mer la nuit, il y a les bateaux de pêche qui sont là, derrière nous en train de pêcher la sardine. Ici, on ne peut même pas vendre une caisse de sardine»
Très déterminés, ces mareyeurs se disent près à braver cet arrêté. Non sans accuser la gendarmerie d'extorsion : «Si vous partez toute suite-là, il y a la gendarmerie, on vous prend votre voiture, votre chargement et vous amande 150 000 F, est ce que cela est normal ? On ne peut pas prendre une décision unilatérale comme ça, sans consulter les gens», fulminent-ils. Et, «ça c’est le fort du gouvernement», martèlent-ils.
Ils annoncent qu'ils «vont riposter.Et toute pirogue qui arrivera avec du poisson, nous mareyeurs, on va l’acheter et on attend. Si on ferme un mareyeur, on va fermer tous les mareyeurs du Sénégal », lancent-ils, sur les ondes de Walfadjri.
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