Le tapis rouge et les honneurs à son arrivée à Conakry. Umaro Sissoco Embaló a été accueilli, mercredi 20 octobre, par celui qu'il appelle son « jeune frère » : le président de la transition guinéenne, le colonel Mamady Doumbouya. Le coup d'État du 5 septembre ouvre un nouveau chapitre des relations entre Conakry et Bissau.
Umaro Sissoco Embaló le dit lui-même : « Alpha Condé et moi, nous ne nous aimions pas. » Le Bissau-Guinéen avait marqué son opposition au troisième mandat de son homologue guinéen et soutenait son opposant, Cellou Dallein Diallo.
Auparavant, Umaro Sissoco Embaló n'avait pas digéré la médiation d'Alpha Condé en Guinée-Bissau en 2017 pour le compte de la Cédéao. Il l'accuse d'avoir défendu son adversaire de l'époque. Malgré cela, Umaro Sissoco Embaló assure ne pas s'être réjoui du coup d'État.
Il affirme néanmoins avoir été l'un des premiers dirigeants à parler au téléphone au colonel Doumbouya, assurant lui avoir transmis le message du Congolais Denis Sassou-Nguesso, très préoccupé par le sort de son ami Alpha Condé, et proposant de l'accueillir à Brazzaville.
Quant à la Cédéao, qui souhaite voir des élections au plus tard début mars en Guinée, Umaro Sissoco Embaló dit comprendre les sanctions, mais ne voit rien de contradictoire à œuvrer au rapprochement, après des années de mésentente.
Umaro Sissoco Embaló le dit lui-même : « Alpha Condé et moi, nous ne nous aimions pas. » Le Bissau-Guinéen avait marqué son opposition au troisième mandat de son homologue guinéen et soutenait son opposant, Cellou Dallein Diallo.
Auparavant, Umaro Sissoco Embaló n'avait pas digéré la médiation d'Alpha Condé en Guinée-Bissau en 2017 pour le compte de la Cédéao. Il l'accuse d'avoir défendu son adversaire de l'époque. Malgré cela, Umaro Sissoco Embaló assure ne pas s'être réjoui du coup d'État.
Il affirme néanmoins avoir été l'un des premiers dirigeants à parler au téléphone au colonel Doumbouya, assurant lui avoir transmis le message du Congolais Denis Sassou-Nguesso, très préoccupé par le sort de son ami Alpha Condé, et proposant de l'accueillir à Brazzaville.
Quant à la Cédéao, qui souhaite voir des élections au plus tard début mars en Guinée, Umaro Sissoco Embaló dit comprendre les sanctions, mais ne voit rien de contradictoire à œuvrer au rapprochement, après des années de mésentente.
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