Les secteurs de l’eau et l’assainissement sont à la traine au Sénégal, selon l’Organisation des Nations Unies (ONU) qui a constaté que l’Etat n’a pas joué pleinement son rôle concernant l’investissement dans le secteur de l’assainissement. Loin d’en faire sa priorité, l’organisation internationale fulmine que le Sénégal s’est plutôt lancé dans le « bavardage ». « Le gouvernement du Sénégal a affirmé à plusieurs reprises que l’assainissement est une priorité. Cependant cela n’a pas été traduit en termes d’allocutions budgétaires suffisantes », a dévoilé la rapporteuse spéciale des Nations Unies pour le droit à l’eau et à l’assainissement, Catarina de Albuquerque qui déplore le manque de respect du Sénégal envers les droits liés à l’accès à l’eau et à l’assainissement. « Il est impératif de traduire les mots en actions. Sans une enveloppe budgétaire suffisante et constante à ce secteur, un pourcentage significatif des sénégalais restera condamné à des conditions de vie malsaines, les privant ainsi de plusieurs droits fondamentaux », a-t-elle notifié sur les colonnes du journal « L’observateur ».
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