Si la presse américaine a été jusqu'à présent assez critique sur la façon dont les Européens gèrent la crise des migrants - le Washington Post, dans son éditorial de vendredi titrait « L'abdication de l'Europe » -, un nombre croissant de voix s'élèvent pour demander que les Etats-Unis ouvrent un peu plus grand leurs portes aux réfugiés syriens : moins de 2000 jusqu'à présent avec la promesse d'en accepter entre 6 000 et 8000 l'an prochain.
Le département d'Etat invoque des raisons de sécurité, la peur que ne s'infiltre des terroristes et souligne l'importance de l'aide humanitaire fournie par les Etats-Unis : 4 milliards de dollars depuis 2011.
« Faire notre part »
Mais au moins deux candidats démocrates estiment que Washington devrait faire plus, dont Hillary Clinton. « Nous devrions faire notre part, comme les Européens devraient faire la leur, mais c'est une crise mondiale, a déclaré l'ancienne secrétaire d'Etat. Je pense que nous devons nous rendre compte que ça ne va pas disparaitre et que des millions de gens qui fuient ont besoin d'un lieu où aller. »
L'ancien gouverneur du Maryland, Martin O'Malley, quant a lui, suggère d'accueillir au moins 65 000 refugiés l'an prochain. Citant l'exemple de l'Allemagne, il questionne : « Comment nous, pays d'immigrants, ne pouvons faire plus. »
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