
Le procureur financier El Hadj Alioune Abdoulaye Sylla a annoncé, dimanche soir, l’ouverture d’une information judiciaire contre plusieurs personnes et entités, notamment pour association de malfaiteurs, blanchiment de capitaux, escroquerie portant sur des deniers publics, corruption, trafic d’influence et abus de biens sociaux.
Cette procédure fait suite à un rapport de la Cellule nationale de traitement des informations financières (Centif), qui met en lumière des transactions suspectes d’un montant estimé provisoirement à plus de 125 milliards de FCFA. Le Parquet national financier a évoqué l’existence de "mécanismes sophistiqués de blanchiment de capitaux", opérés à travers des sociétés écrans.
Selon Libération, plus de huit Déclarations d’Opérations Suspectes (DOS), reçues des banques, figurent au centre du rapport de la Centif, document qui a été relayé par le parquet national financier. Les opérations incriminées ont principalement eu lieu entre 2021 et 2023, impliquant plusieurs sociétés et des individus, dont Farba Ngom, pour lequel le Parquet a demandé la levée de son immunité parlementaire. Cette demande a été adressée par le ministre de la Justice au président de l’Assemblée nationale, et une réunion du bureau de l’Assemblée (16 heures) ainsi qu'une conférence des présidents (17 heures) sont convoquées ce mardi.
Bien que Farba Ngom ait refusé de commenter à ce stade, un de ses proches a précisé que le député serait revenu du Maroc la semaine dernière, soulignant que son retour au Sénégal prouve qu’il n’a rien à se reprocher. Cette même source ajoute que Farba Ngom a toujours assumé son statut d’homme d’affaires et que les fonds en question seraient des paiements réguliers reçus de la société Sofico.
Cependant, pour le procureur financier, les virements effectués à la SCI Haba, une autre société appartenant à Farba Ngom, ainsi que les montants concernés, suggèrent des rétro-commissions versées au député en contrepartie de son implication dans la facilitation de marchés et de paiements à Tahirou Sarr.
Les investigations portent sur plusieurs personnes et entités liées aux flux financiers suspectés, dont Tahirou Sarr, Farba Ngom, son frère Ismaela Ngom, Serigne Khadim Niang, ainsi que les sociétés Sofico, SCI Haba, SCP Doworo, Kantong Investment Sasu, SCP Tidiania, SCI Diamalaye, et le Groupe Immobilier Suisse (GIS).
Cette procédure fait suite à un rapport de la Cellule nationale de traitement des informations financières (Centif), qui met en lumière des transactions suspectes d’un montant estimé provisoirement à plus de 125 milliards de FCFA. Le Parquet national financier a évoqué l’existence de "mécanismes sophistiqués de blanchiment de capitaux", opérés à travers des sociétés écrans.
Selon Libération, plus de huit Déclarations d’Opérations Suspectes (DOS), reçues des banques, figurent au centre du rapport de la Centif, document qui a été relayé par le parquet national financier. Les opérations incriminées ont principalement eu lieu entre 2021 et 2023, impliquant plusieurs sociétés et des individus, dont Farba Ngom, pour lequel le Parquet a demandé la levée de son immunité parlementaire. Cette demande a été adressée par le ministre de la Justice au président de l’Assemblée nationale, et une réunion du bureau de l’Assemblée (16 heures) ainsi qu'une conférence des présidents (17 heures) sont convoquées ce mardi.
Bien que Farba Ngom ait refusé de commenter à ce stade, un de ses proches a précisé que le député serait revenu du Maroc la semaine dernière, soulignant que son retour au Sénégal prouve qu’il n’a rien à se reprocher. Cette même source ajoute que Farba Ngom a toujours assumé son statut d’homme d’affaires et que les fonds en question seraient des paiements réguliers reçus de la société Sofico.
Cependant, pour le procureur financier, les virements effectués à la SCI Haba, une autre société appartenant à Farba Ngom, ainsi que les montants concernés, suggèrent des rétro-commissions versées au député en contrepartie de son implication dans la facilitation de marchés et de paiements à Tahirou Sarr.
Les investigations portent sur plusieurs personnes et entités liées aux flux financiers suspectés, dont Tahirou Sarr, Farba Ngom, son frère Ismaela Ngom, Serigne Khadim Niang, ainsi que les sociétés Sofico, SCI Haba, SCP Doworo, Kantong Investment Sasu, SCP Tidiania, SCI Diamalaye, et le Groupe Immobilier Suisse (GIS).
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