La branche du groupe État islamique en Afghanistan a rappelé sa force de frappe avec ces tirs de roquette en direction du palais présidentiel. Ce n’est pas la première fois que le groupe EI lance des roquettes en direction de la zone la plus sécurisée de Kaboul, à savoir la zone verte où se trouve le palais présidentiel et de nombreux ministères et ambassades étrangères.
L’EI en Afghanistan s’attaque régulièrement aussi à la minorité chiite présente dans les quartiers situés dans l’ouest de la capitale. Il a mené des attaques kamikaze, entre autres, contre des centres culturels, sportifs et des écoles.
Les services de sécurité afghans mettent souvent en doute les revendications de l’EI et accusent les talibans de se servir du groupe pour lui sous traiter ses attaques.
La branche afghane de l’EI a fait son apparition en 2015 dans l’est de l’Afghanistan. Elle a subi plusieurs revers importants avec des raids aériens et notamment la « mère des bombes », une bombe non nucléaire de 9 900 kg, larguée par les Américains en 2017 dans l’est du pays sur un réseau de tunnels utilisé par les combattants de l’EI. Un bombardement qui a affaibli le groupe terroriste.
Aujourd'hui, l'EI a toujours une présence nocive : on parle de cellules qui persistent dans l'est de l'Afghanistan et à Kaboul. Si le pays sombre dans le chaos comme de nombreux experts le prédisent après le départ total des troupes le 31 août, le risque que l’EI et d’autres groupes terroristes en profitent pour se développer, pour recruter encore plus et étendre leur influence et leur présence, est une réalité très préoccupante et un risque évident pour la sécurité internationale.
Idéologie impopulaire
Cependant, certains experts estiment que l'organisation terroriste n'a pas de grandes perspectives dans la durée. « L'État islamique a une chance de survie, mais justement, il s'agit bien de survivre et de contrôler des petites portions de territoire pendant un certain temps, estime ainsi Romain Malejacq, professeur à l'Université de Radboud, aux Pays-Bas, au micro de Christophe Paget, du service International de RFI. Mais a priori, sur le long terme, ce sera beaucoup plus compliqué pour l'État islamique, puisqu'il est en guerre à la fois contre le gouvernement, contre les talibans et contre les pays frontaliers. Donc tous les acteurs du conflit afghan en réalité se liguent contre l'État islamique. »
« D'autant plus que l'idéologie de l'EI est largement rejetée par la population afghane, poursuit Romain Malejacq. L'État islamique a bénéficié de cette situation d'instabilité, de cette situation de guerre pour s'installer dans certains districts. Mais l'idéologie n'a jamais réellement pris, parce que c'est une idéologie qui est basée sur l'affrontement entre les chiites et les sunnites. Et en Afghanistan, c'est quelque chose qui est très impopulaire. »
L’EI en Afghanistan s’attaque régulièrement aussi à la minorité chiite présente dans les quartiers situés dans l’ouest de la capitale. Il a mené des attaques kamikaze, entre autres, contre des centres culturels, sportifs et des écoles.
Les services de sécurité afghans mettent souvent en doute les revendications de l’EI et accusent les talibans de se servir du groupe pour lui sous traiter ses attaques.
La branche afghane de l’EI a fait son apparition en 2015 dans l’est de l’Afghanistan. Elle a subi plusieurs revers importants avec des raids aériens et notamment la « mère des bombes », une bombe non nucléaire de 9 900 kg, larguée par les Américains en 2017 dans l’est du pays sur un réseau de tunnels utilisé par les combattants de l’EI. Un bombardement qui a affaibli le groupe terroriste.
Aujourd'hui, l'EI a toujours une présence nocive : on parle de cellules qui persistent dans l'est de l'Afghanistan et à Kaboul. Si le pays sombre dans le chaos comme de nombreux experts le prédisent après le départ total des troupes le 31 août, le risque que l’EI et d’autres groupes terroristes en profitent pour se développer, pour recruter encore plus et étendre leur influence et leur présence, est une réalité très préoccupante et un risque évident pour la sécurité internationale.
Idéologie impopulaire
Cependant, certains experts estiment que l'organisation terroriste n'a pas de grandes perspectives dans la durée. « L'État islamique a une chance de survie, mais justement, il s'agit bien de survivre et de contrôler des petites portions de territoire pendant un certain temps, estime ainsi Romain Malejacq, professeur à l'Université de Radboud, aux Pays-Bas, au micro de Christophe Paget, du service International de RFI. Mais a priori, sur le long terme, ce sera beaucoup plus compliqué pour l'État islamique, puisqu'il est en guerre à la fois contre le gouvernement, contre les talibans et contre les pays frontaliers. Donc tous les acteurs du conflit afghan en réalité se liguent contre l'État islamique. »
« D'autant plus que l'idéologie de l'EI est largement rejetée par la population afghane, poursuit Romain Malejacq. L'État islamique a bénéficié de cette situation d'instabilité, de cette situation de guerre pour s'installer dans certains districts. Mais l'idéologie n'a jamais réellement pris, parce que c'est une idéologie qui est basée sur l'affrontement entre les chiites et les sunnites. Et en Afghanistan, c'est quelque chose qui est très impopulaire. »
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