
Allez voter, c’est cautionner le régime en place. Pour les boycotteurs, il faut donc déjouer la stratégie du pouvoir qui espère trouver un nouveau souffle avec cette élection.
Abdou Bendjoudi a 28 ans. Avec d’autres jeunes, il a créé il y a un an un mouvement de militants du changement, le Mouvement des jeunes indépendants pour le changement). Depuis des semaines (MJIC), il tente notamment sur internet de convaincre les électeurs de ne pas se rendre aux urnes : « le changement ne viendra nullement des gens qui ont fait cette dictature. Aujourd’hui, on a un Etat très riche mais c’est un Etat où la population vit une situation difficile. En plus de ça, la situation politique est complètement verrouillée par le régime, donc je ne vois pas quelles seraient nos motivations à voter ».
Dans la classe politique, le parti du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) soutient cette idée du boycott. Lui qui a 19 députés dans l’Assemblée actuelle a choisi cette fois de ne pas participer au scrutin. Mohcine Belabbas, son président estime que « le temps est plus à la dénonciation des dictatures. Donc participer à ces élections, c’est donner un sursis de plus à ce pouvoir illégitime depuis 1962. Il ne suffit pas de venir reconnaître que toutes les anciennes élections étaient frauduleuses pour faire croire que celle-là va être crédible ».
La crédibilité du scrutin, c’est un des enjeux affichés par le gouvernement. Le président Abdelaziz Bouteflika a même déclaré que cette élection est aussi importante pour le pays que le 1er novembre 1954 (date du déclenchement de la révolution algérienne).
RFI
Abdou Bendjoudi a 28 ans. Avec d’autres jeunes, il a créé il y a un an un mouvement de militants du changement, le Mouvement des jeunes indépendants pour le changement). Depuis des semaines (MJIC), il tente notamment sur internet de convaincre les électeurs de ne pas se rendre aux urnes : « le changement ne viendra nullement des gens qui ont fait cette dictature. Aujourd’hui, on a un Etat très riche mais c’est un Etat où la population vit une situation difficile. En plus de ça, la situation politique est complètement verrouillée par le régime, donc je ne vois pas quelles seraient nos motivations à voter ».
Dans la classe politique, le parti du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) soutient cette idée du boycott. Lui qui a 19 députés dans l’Assemblée actuelle a choisi cette fois de ne pas participer au scrutin. Mohcine Belabbas, son président estime que « le temps est plus à la dénonciation des dictatures. Donc participer à ces élections, c’est donner un sursis de plus à ce pouvoir illégitime depuis 1962. Il ne suffit pas de venir reconnaître que toutes les anciennes élections étaient frauduleuses pour faire croire que celle-là va être crédible ».
La crédibilité du scrutin, c’est un des enjeux affichés par le gouvernement. Le président Abdelaziz Bouteflika a même déclaré que cette élection est aussi importante pour le pays que le 1er novembre 1954 (date du déclenchement de la révolution algérienne).
RFI
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