En Tanzanie, des militants appellent à manifester ce jeudi 25 décembre, jour de Noël. Ils veulent honorer la mémoire des victimes des violences qui ont suivi l'élection présidentielle d’octobre. Mais après l’échec de la mobilisation du 9 décembre dernier, l’ampleur de cette nouvelle journée d’action reste incertaine, dans un contexte de forte pression sécuritaire et de restrictions numériques.
Sur les réseaux sociaux, les mots d’ordre sont clairs : il faut descendre dans la rue ce jeudi 25 décembre avec des pancartes et surtout avec les photos des proches tués lors des violences post-électorales d'octobre 2025. Les organisateurs appellent à des rassemblements pacifiques, sans dégradation, pour ne donner aucun prétexte sécuritaire aux autorités.
Les organisateurs estiment que la faible mobilisation du 9 décembre dernier s’explique par un recours massif à l’armée, qui aurait découragé de nombreux Tanzaniens de sortir.
Un nouvel appel à manifester pour le 1er janvier
Reste à savoir si l’appel du jour de Noël sera suivi. Beaucoup de familles sont en déplacement et le climat de peur reste très fort. Dans ce contexte, la militante et organisatrice Maria Sarungi Tsehai dit avoir reçu des informations faisant état de projets de déterrement et d’incinération de corps enterrés dans des fosses communes — des accusations auxquelles les autorités n’ont pas encore réagi.
Le bilan humain des violences post-électorales en Tanzanie reste inconnu, mais selon le parti d'opposition Chadema, la répression sanglante survenue fin octobre, aurait fait plus de 1 600 morts.
Pour les organisateurs, ce 25 décembre se veut avant tout un acte de mémoire, pour rappeler les morts et réclamer vérité et justice. Les militants annoncent déjà un nouvel appel collectif à manifester le 1er janvier, parallèlement à des actions locales comme des boycotts.
Sur les réseaux sociaux, les mots d’ordre sont clairs : il faut descendre dans la rue ce jeudi 25 décembre avec des pancartes et surtout avec les photos des proches tués lors des violences post-électorales d'octobre 2025. Les organisateurs appellent à des rassemblements pacifiques, sans dégradation, pour ne donner aucun prétexte sécuritaire aux autorités.
Les organisateurs estiment que la faible mobilisation du 9 décembre dernier s’explique par un recours massif à l’armée, qui aurait découragé de nombreux Tanzaniens de sortir.
Un nouvel appel à manifester pour le 1er janvier
Reste à savoir si l’appel du jour de Noël sera suivi. Beaucoup de familles sont en déplacement et le climat de peur reste très fort. Dans ce contexte, la militante et organisatrice Maria Sarungi Tsehai dit avoir reçu des informations faisant état de projets de déterrement et d’incinération de corps enterrés dans des fosses communes — des accusations auxquelles les autorités n’ont pas encore réagi.
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