
Le journaliste Serigne Saliou Gueye, directeur de publication du quotidien "Yor Yor", s’en est pris au défenseur des droits humains, Alioune Tine, qui réclame la libération du chroniqueur Badara Gadiaga, incarcéré pour des propos jugés "contraires aux bonnes mœurs" envers le leader du Pastef, Ousmane Sonko. Lors d’une émission, M.Gueye a exprimé son incompréhension face à la position de Tine, rappelant que ce dernier avait écrit sur Facebook : "J’ai bloqué tout ce qui m’insultait". Le journaliste s’est interrogé : "Celui qui peut bloquer pour des insultes est capable d'envoyer des gens en prison".
Réagissant sur Twitter, le militant des droits humains, Alioune Tine, a d’abord rectifié Serigne Saliou Gueye : "Dans pas sur Facebook". Puis, il a précisé sa pensée : "Je bloque les insulteurs, je ne les mets pas en prison, je n’en ai pas le pouvoir. Nous avons toujours prôné le respect mutuel entre adversaires politiques".
M.Tine a déploré l’actuel climat politique marqué par la "radicalisation" et l’antagonisme : "Aujourd'hui, c'est le règne de la radicalisation, de l’affrontement politique, de la logique ami/ennemi, des simplifications, des fake news et des théories complotistes. Personne n’y gagne".
Le défenseur des droits humains a réitéré sa demande : "Il faut libérer Badara Gadiaga et tous les détenus pour délit d’opinion". Et de lancer : "Les autorités doivent apaiser et réconcilier les Sénégalais. Dire que le pays va mal n’est pas un excès de langage".
Enfin, M.Tine a critiqué la persistance des vieilles pratiques politiques notamment le "Gatsa Gatsa-Gatsa"" appelant à une rupture systémique : "Les solutions sont à portée de main : construire une nation unie, confiante et conquérante. Continuer le Gatsa Gatsa-Gatsa, c’est refuser de sortir d’un monde passé, un monde de cauchemar".
Réagissant sur Twitter, le militant des droits humains, Alioune Tine, a d’abord rectifié Serigne Saliou Gueye : "Dans pas sur Facebook". Puis, il a précisé sa pensée : "Je bloque les insulteurs, je ne les mets pas en prison, je n’en ai pas le pouvoir. Nous avons toujours prôné le respect mutuel entre adversaires politiques".
M.Tine a déploré l’actuel climat politique marqué par la "radicalisation" et l’antagonisme : "Aujourd'hui, c'est le règne de la radicalisation, de l’affrontement politique, de la logique ami/ennemi, des simplifications, des fake news et des théories complotistes. Personne n’y gagne".
Le défenseur des droits humains a réitéré sa demande : "Il faut libérer Badara Gadiaga et tous les détenus pour délit d’opinion". Et de lancer : "Les autorités doivent apaiser et réconcilier les Sénégalais. Dire que le pays va mal n’est pas un excès de langage".
Enfin, M.Tine a critiqué la persistance des vieilles pratiques politiques notamment le "Gatsa Gatsa-Gatsa"" appelant à une rupture systémique : "Les solutions sont à portée de main : construire une nation unie, confiante et conquérante. Continuer le Gatsa Gatsa-Gatsa, c’est refuser de sortir d’un monde passé, un monde de cauchemar".
Pas sur Facebook , je bloque les insulteurs, je ne les mets pas en prison, j'en ai pas le pouvoir. Nous avons toujours prôné le respect mutuel entre adversaires politiques. Aujourd'hui c'est le règne de la radicalisation, de l'antagonisme politique, de la frontière ami/ennemi,… https://t.co/zhi5dA4re0
— Alioune Tine (@aliounetine16) July 10, 2025
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