Depuis le rapt en 2010 de sept employés d'Areva, à Arlit, la question de la sécurisation des sites d'extraction de l'uranium au Niger se pose avec acuité. Le groupe nucléaire français a donc décidé d'apporter 35 millions d'euros sur trois ans au gouvernement afin de l'aider dans son effort pour protéger l'activité minière, les biens et les personnes qui travaillent sur les sites.
Des forces spéciales françaises ont été envoyées au Niger au moment de la prise d'otages sur le site gazier algérien d'In Amenas en janvier. Elles avaient pour mission de sécuriser dans l'urgence les sites d'uranium exploités par Areva. Mais un dispositif permanent s'impose.
Areva refuse pour autant de considérer cette participation financière comme la contrepartie au retard pris dans l'exploitation de la mine d'Imouraren. Le démarrage prévu en 2012 est repoussé à 2015, ce qui constitue un manque à gagner pour le Niger. Et le gouvernement nigérien voyait dans cette somme une juste compensation. Olivier Wantz directeur général adjoint d'Areva, en visite sur les sites nigériens du groupe, affirme qu'il s'agit là d'un geste de la part d'Areva, pas d'une obligation contractuelle.
Source : Rfi.fr
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