
Au Cameroun, des arrestations ont eu lieu ce 6 février 2023 dans le cadre de l'enquête sur la mort il y a deux semaines du journaliste Martinez Zogo. En premier lieu, celle de l'influent homme d'affaires Jean-Pierre Amougou Belinga.
Esso, l'actuel ministre de la Justice, Jean-Pierre Amougou Belinga étend rapidement son réseau et créé au fil du temps un groupe puissant dans son pays comme dans la sous-région : des chaines de télévision comme Vision 4 et Télésud, une radio, des journaux, mais également une banque et une université privée. Et des liens très forts avec des acteurs politiques, notamment des chefs d'État du continent.
Connu de tous par sa voix grave – entendue parfois sur des messages qui ont fuité sur les réseaux sociaux – l’intéressé dirige d'une main de fer : il a par exemple obligé un journaliste tout juste licencié à faire lui-même l'annonce de son licenciement en direct à la télévision.
« Il n'a jamais caché sa capacité de nuisance », ajoute un confrère, en publiant notamment en 2006 dans L'Anectode le « Top 50 des homosexuels présumés du Cameroun ». Des ministres, directeurs et journalistes cités, mais aucune poursuite judiciaire engagée.
Entendu par contre en 2020 en tant que témoin suite à l'assassinat d'un jeune jet-setteur, Jean-Pierre Amougou Belinga avait dénoncé un complot.
Esso, l'actuel ministre de la Justice, Jean-Pierre Amougou Belinga étend rapidement son réseau et créé au fil du temps un groupe puissant dans son pays comme dans la sous-région : des chaines de télévision comme Vision 4 et Télésud, une radio, des journaux, mais également une banque et une université privée. Et des liens très forts avec des acteurs politiques, notamment des chefs d'État du continent.
Connu de tous par sa voix grave – entendue parfois sur des messages qui ont fuité sur les réseaux sociaux – l’intéressé dirige d'une main de fer : il a par exemple obligé un journaliste tout juste licencié à faire lui-même l'annonce de son licenciement en direct à la télévision.
« Il n'a jamais caché sa capacité de nuisance », ajoute un confrère, en publiant notamment en 2006 dans L'Anectode le « Top 50 des homosexuels présumés du Cameroun ». Des ministres, directeurs et journalistes cités, mais aucune poursuite judiciaire engagée.
Entendu par contre en 2020 en tant que témoin suite à l'assassinat d'un jeune jet-setteur, Jean-Pierre Amougou Belinga avait dénoncé un complot.
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