Lors de la deuxième session extraordinaire de l’Assemblée nationale, ce lundi 2 septembre 2024, Amadou Ba, député et membre de Pastef, a vivement critiqué l’existence du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT) et du CESE, qualifiant ces institutions d’« anomalie constitutionnelle ». Selon lui, le HCCT n’est rien de plus qu’un « Sénat déguisé », créé pour combler le vide laissé par la suppression de l’ancien Sénat.
Le parlementaire a souligné les similitudes entre le HCCT et l’ancien Sénat, en notant que les deux institutions partagent une composition presque identique : des membres élus au suffrage universel indirect et d’autres nommés par le président de la République. « Le Sénat avait pour fonction d'assurer la représentation des collectivités locales. Le HCCT est chargé de donner son avis sur les politiques de décentralisation et de servir d'instance de dialogue des collectivités. Quelle est la différence ? Aucune », a-t-il lancé.
Il a également dénoncé le fait que le HCCT ait repris le numéro d’article constitutionnel du Sénat, le 66-1, soulignant ainsi la continuité de ce qu’il considère comme une erreur institutionnelle. Pour Amadou Ba, cette institution consultative ne devrait pas être investie du suffrage universel, même indirect, car elle n’a pas de compétences délibératives, se contentant de donner des avis et des rapports au président de la République.
L’absolutisme majoritaire dénoncé
Le député a critiqué le fonctionnement majoritaire du HCCT, affirmant que cette institution renforce « l'absolutisme de la majorité présidentielle. » « Lorsque vous gagnez les élections locales, vous obtenez le maximum de maires et de présidents de conseils, ce qui vous donne déjà 80 membres au HCCT. En plus, le Président nomme 70 autres. Le fait majoritaire tourne à l'absolutisme majoritaire. Ce n’est pas du tout démocratique », a-t-il martelé.
Ce dernier n’a pas manqué de s’attaquer aux coûts des institutions comme le HCCT et le Conseil économique, social et environnemental (CESE). Selon lui, depuis sa création en 2012, le CESE a englouti plus de 82 milliards de francs CFA, tandis que le HCCT, mis en place en 2016, a coûté 66 milliards. « En tout, ces institutions ont coûté près de 150 milliards de CFA sans véritable retour pour les citoyens », a-t-il déploré.
Il a également pointé du doigt l’inaction de ces institutions face aux problèmes cruciaux du pays, comme la crise autour de la Falémé, récemment résolue par le Premier ministre sans l’intervention du CESE, et les grèves répétées des collectivités locales.
En conclusion, Amadou Ba a appelé les députés à réfléchir sérieusement sur l’utilité de ces institutions coûteuses et inefficaces. « On vous demande pas de voter, mais de vous abstenir », a-t-il conclu, invitant ses collègues à rejeter le maintien de ce qu’il considère comme des structures obsolètes et nuisibles à la démocratie et à l’économie du pays.
Le parlementaire a souligné les similitudes entre le HCCT et l’ancien Sénat, en notant que les deux institutions partagent une composition presque identique : des membres élus au suffrage universel indirect et d’autres nommés par le président de la République. « Le Sénat avait pour fonction d'assurer la représentation des collectivités locales. Le HCCT est chargé de donner son avis sur les politiques de décentralisation et de servir d'instance de dialogue des collectivités. Quelle est la différence ? Aucune », a-t-il lancé.
Il a également dénoncé le fait que le HCCT ait repris le numéro d’article constitutionnel du Sénat, le 66-1, soulignant ainsi la continuité de ce qu’il considère comme une erreur institutionnelle. Pour Amadou Ba, cette institution consultative ne devrait pas être investie du suffrage universel, même indirect, car elle n’a pas de compétences délibératives, se contentant de donner des avis et des rapports au président de la République.
L’absolutisme majoritaire dénoncé
Le député a critiqué le fonctionnement majoritaire du HCCT, affirmant que cette institution renforce « l'absolutisme de la majorité présidentielle. » « Lorsque vous gagnez les élections locales, vous obtenez le maximum de maires et de présidents de conseils, ce qui vous donne déjà 80 membres au HCCT. En plus, le Président nomme 70 autres. Le fait majoritaire tourne à l'absolutisme majoritaire. Ce n’est pas du tout démocratique », a-t-il martelé.
Ce dernier n’a pas manqué de s’attaquer aux coûts des institutions comme le HCCT et le Conseil économique, social et environnemental (CESE). Selon lui, depuis sa création en 2012, le CESE a englouti plus de 82 milliards de francs CFA, tandis que le HCCT, mis en place en 2016, a coûté 66 milliards. « En tout, ces institutions ont coûté près de 150 milliards de CFA sans véritable retour pour les citoyens », a-t-il déploré.
Il a également pointé du doigt l’inaction de ces institutions face aux problèmes cruciaux du pays, comme la crise autour de la Falémé, récemment résolue par le Premier ministre sans l’intervention du CESE, et les grèves répétées des collectivités locales.
En conclusion, Amadou Ba a appelé les députés à réfléchir sérieusement sur l’utilité de ces institutions coûteuses et inefficaces. « On vous demande pas de voter, mais de vous abstenir », a-t-il conclu, invitant ses collègues à rejeter le maintien de ce qu’il considère comme des structures obsolètes et nuisibles à la démocratie et à l’économie du pays.
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