![Attaque terroriste dans le nord du Togo: l’inquiétude des populations Attaque terroriste dans le nord du Togo: l’inquiétude des populations](https://www.pressafrik.com/photo/art/default/64542301-46252773.jpg?v=1652386859)
Le choc et la consternation au Togo après l’attaque terroriste qui a fait huit morts dans le nord du pays le 11 mai 2022. Des hommes armés ont pris pour cible le poste de sécurité de Kpinkankandi, dans le canton de Kandjouaré à la frontière avec le Burkina Faso.
Toute la région des savanes demeure secouée par cette attaque violente et les populations sont consternées. Mercredi, selon un habitant de Dapaong, bars, restaurants et tous les lieux de réjouissance ont vite baissé leurs rideaux à la nuit tombée. L’inquiétude doublée d’impuissance face à ce groupe d’individus suscite des interrogations : « Jusqu’à quand ? », lance un autre habitant malgré la patrouille renforcée des forces de défense et de sécurité.
« C’est très difficile, très dramatique », confie un religieux. Selon lui, ces individus profitent de poches sur la frontière pour « nous attaquer » et de conclure : « les forces de sécurité ne peuvent malheureusement pas être partout sur la frontière. »
Dans les villages environnants, quelques paysans sous le choc de l’attaque fuient vers les collines. Ils évitent les pistes, disent-ils, de peur de tomber sur ces engins explosifs improvisés dont se servent plus souvent les terroristes.
Après l’appel du gouvernement aux populations à collaborer étroitement avec les forces de défense et sécurité, chefs de villages, notables et chefs religieux se concertent, confie un élu local. Ils sensibiliseront les populations à dénoncer tout individu suspect.
Toute la région des savanes demeure secouée par cette attaque violente et les populations sont consternées. Mercredi, selon un habitant de Dapaong, bars, restaurants et tous les lieux de réjouissance ont vite baissé leurs rideaux à la nuit tombée. L’inquiétude doublée d’impuissance face à ce groupe d’individus suscite des interrogations : « Jusqu’à quand ? », lance un autre habitant malgré la patrouille renforcée des forces de défense et de sécurité.
« C’est très difficile, très dramatique », confie un religieux. Selon lui, ces individus profitent de poches sur la frontière pour « nous attaquer » et de conclure : « les forces de sécurité ne peuvent malheureusement pas être partout sur la frontière. »
Dans les villages environnants, quelques paysans sous le choc de l’attaque fuient vers les collines. Ils évitent les pistes, disent-ils, de peur de tomber sur ces engins explosifs improvisés dont se servent plus souvent les terroristes.
Après l’appel du gouvernement aux populations à collaborer étroitement avec les forces de défense et sécurité, chefs de villages, notables et chefs religieux se concertent, confie un élu local. Ils sensibiliseront les populations à dénoncer tout individu suspect.
Autres articles
-
Mali: 16 morts et 48 blessés dans une collision entre deux bus
-
Barack Obama annonce son soutien à Kamala Harris comme candidate à la présidentielle américaine
-
Sabotages sur le réseau TGV: «25%» des trains annulés entre Paris et Londres (Eurostar)
-
Le groupe français Orano annonce une perte semestrielle de 133 millions d'euros, en raison de ses difficultés au Niger
-
France: victime d'une «attaque massive» sur ses lignes, la SNCF dénonce des actes de «sabotage»