Le jour se lève sur la cité lacustre de Ganvié et déjà elle est très animée. Dans ce village pittoresque parsemé de maisons sur pilotis, les barques voguent sur le lac, le marché flottant se tient déjà avec des étals de marchandises installés dans les pirogues.
Un projet ambitieux
Un peu plus loin, voilà une borne fontaine. Une femme en pirogue repart avec 50 litres d’eau potable. Ça lui a couté 25 francs CFA; L’époque où il fallait se bousculer et passer deux nuits devant les forages lointains est désormais un vieux souvenir. Emmaüs International validant ici un ambitieux projet d’eau potable et d’assainissement, a réalisé neuf châteaux d’eau et 95 blocs sanitaires, il s’agit de latrines publiques.
Et, si la gestion est satisfaisante c’est parce qu’elle est aux mains des populations, selon José Hounsa, d'Emmaüs Bénin : « Les populations sont l’alpha et l’oméga, le modèle est basé sur la gestion communautaire, tout le monde a son mot à dire, tout le monde se surveille, ça garantit le succès, la durabilité et la pérennité. »
« Un regard d'amour »
Pour un des gestionnaires, Il y a une deuxième raison, culturelle celle-là : « Dans notre milieu, nous avons honte des malversations. Si tu prends l’argent du peuple et que tu t’enfuis, on va voir un de tes oncles pour lui dire cet enfant est entrain de salir votre famille, ils vont le faire revenir. »
Au total, 80% de personnes en profitent sur le lac Nokoué. Jean-Marie Ahissou, membre d’un comité local de gestion rêve d’un objectif de 100%. Pour y arriver, il demande encore « un regard d’amour à Emmaus international ».
Un projet ambitieux
Un peu plus loin, voilà une borne fontaine. Une femme en pirogue repart avec 50 litres d’eau potable. Ça lui a couté 25 francs CFA; L’époque où il fallait se bousculer et passer deux nuits devant les forages lointains est désormais un vieux souvenir. Emmaüs International validant ici un ambitieux projet d’eau potable et d’assainissement, a réalisé neuf châteaux d’eau et 95 blocs sanitaires, il s’agit de latrines publiques.
Et, si la gestion est satisfaisante c’est parce qu’elle est aux mains des populations, selon José Hounsa, d'Emmaüs Bénin : « Les populations sont l’alpha et l’oméga, le modèle est basé sur la gestion communautaire, tout le monde a son mot à dire, tout le monde se surveille, ça garantit le succès, la durabilité et la pérennité. »
« Un regard d'amour »
Pour un des gestionnaires, Il y a une deuxième raison, culturelle celle-là : « Dans notre milieu, nous avons honte des malversations. Si tu prends l’argent du peuple et que tu t’enfuis, on va voir un de tes oncles pour lui dire cet enfant est entrain de salir votre famille, ils vont le faire revenir. »
Au total, 80% de personnes en profitent sur le lac Nokoué. Jean-Marie Ahissou, membre d’un comité local de gestion rêve d’un objectif de 100%. Pour y arriver, il demande encore « un regard d’amour à Emmaus international ».
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