Encore largement émus par le sort des sept personnes enlevées le 19 février dernier, les deux cent Français présents dont certains sont des amis des otages, ont indistinctement exprimé un seul vœu. « Toute l’attention est portée sur le sort de nos amis, témoigne ainsi l'un d'entre eux. Nous nous faisons beaucoup de soucis pour eux et nous espèrons qu’ils sont encore solides dans leur tête. »
« Tout se passe bien ici en dehors de cette triste affaire qui porte aussi préjudice au Cameroun malheureusement, précise cependant un autre ressortissant français ». Pour cette raison, celui-ci affirme d'ailleurs n'avoir « jamais pensé à quitter le Cameroun ». Tous témoignent de cet attachement au pays d’accueil, mais aussi d'une compassion émue pour les otages, dont ils espèrent une prompte libération.
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