Issa Tchiroma Bakary : «un incident déplorable… mais personne n’a le droit de se rendre justice»
ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement: "Douala est un melting pot ; c’est le creuset où se retrouvent les 250 ou 300 ethnies du Cameroun, ce qui fait que les intérêts des uns sont protégés par les intérêts des autres et réciproquement… toute lecture qui ne respecte pas le caractère cosmopolite de la ville, qui a tendance à vouloir tribaliser les débats, est une lecture complètement erronée et instrumentalisée par des gens qui veulent mettre du désordre dans la ville…"
Le SDF (Social democratic Front), le principal parti d'opposition, constate pour le dénoncer que des quartiers entiers sont érigés en zone de non-droit. Il condamne aussi la stigmatisation d'un corps de métier, en l'occurence ici les moto-taxis pour leur supposée appartenance ethnique ou régionale.
Le gouvernement, quant à lui, est très critiqué pour sa gestion de la crise. 5 jours après le déclenchement des hostilités, aucun ministre n'a fait le déplacement de Douala. Le gouverneur de la région, un relai local du pouvoir de Yaoundé, aperçu sur le terrain mardi 3 janvier n'a pu ramener le calme dans sa cité. Les chefs traditionnels sont accusés de laxisme, voire de complicité passive. Ils n'auraient rien fait, selon le président du Manidem (Mouvement africain pour la nouvelle indépendance et la démocratie) pour empêcher l'envenimement de la situation.
Moto Douala s'étonne à son tour de l'absence d'interlocuteurs crédibles au sein des deux camps qui s'affrontent. Les émeutiers n'ayant de part et d'autres pas de porte-parole. Une situation qui rappelle aux Doualais les douloureux évènements de février 2008 qui firent en 4 jours près d'une cinquantaine de morts.
Source: RFI
ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement: "Douala est un melting pot ; c’est le creuset où se retrouvent les 250 ou 300 ethnies du Cameroun, ce qui fait que les intérêts des uns sont protégés par les intérêts des autres et réciproquement… toute lecture qui ne respecte pas le caractère cosmopolite de la ville, qui a tendance à vouloir tribaliser les débats, est une lecture complètement erronée et instrumentalisée par des gens qui veulent mettre du désordre dans la ville…"
Le SDF (Social democratic Front), le principal parti d'opposition, constate pour le dénoncer que des quartiers entiers sont érigés en zone de non-droit. Il condamne aussi la stigmatisation d'un corps de métier, en l'occurence ici les moto-taxis pour leur supposée appartenance ethnique ou régionale.
Le gouvernement, quant à lui, est très critiqué pour sa gestion de la crise. 5 jours après le déclenchement des hostilités, aucun ministre n'a fait le déplacement de Douala. Le gouverneur de la région, un relai local du pouvoir de Yaoundé, aperçu sur le terrain mardi 3 janvier n'a pu ramener le calme dans sa cité. Les chefs traditionnels sont accusés de laxisme, voire de complicité passive. Ils n'auraient rien fait, selon le président du Manidem (Mouvement africain pour la nouvelle indépendance et la démocratie) pour empêcher l'envenimement de la situation.
Moto Douala s'étonne à son tour de l'absence d'interlocuteurs crédibles au sein des deux camps qui s'affrontent. Les émeutiers n'ayant de part et d'autres pas de porte-parole. Une situation qui rappelle aux Doualais les douloureux évènements de février 2008 qui firent en 4 jours près d'une cinquantaine de morts.
Source: RFI
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