Mercredi de vérité pour l’Imam Alioune Badara Ndao et Cie. Ils seront pas moins de trente (30) présumés terroristes dont Makhtar Diokhané, à répondre de ces chefs d’accusation, devant la Chambre criminelle : Association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, acte de terrorisme, apologie du terrorisme, financement du terrorisme, blanchiment de capitaux dans le cadre d'activités terroristes en bandes organisées et complicité. Ils risquent les travaux forcés à perpétuité.
Secrétaire exécutif régional de la Ligue des imams et prêcheurs du Sénégal, Imam Alioune Badara Ndao a été arrêté en fin octobre 2015 à Kaolack. Il a été transféré de la Maison d’Arrêt de Rebeuss à la prison de Saint-Louis le 11 novembre 2015. Il sera jugé ce mercredi devant la Chambre criminelle en audience spéciale. Il est accusé, avec trente (30) autres personnes dont des Imams, des femmes et un mineur, de chefs d’accusation liés au terrorisme.
Auditionné en mai 2016, l’Imam avait fait savoir au juge qu’il « préfère le djihadisme intellectuel à celui prôné par Daesh et autres ».
Près de deux (2) ans après son interpellation plus précisément en janvier 2017, le mouvement citoyen «Nitou Deugg » et la Ligue des Imams et Prédicateurs du Sénégal (LIPS) étaient montés au créneau pour réclamer sa libération immédiate.
Déplorant les mauvaises conditions de détention, le frère de l’Imam, Abdoulaye Ndao indiquait qu’«il est passé dans beaucoup de prisons mais cette prison est la plus difficile. Car dans les autres prisons, il avait la possibilité de regarder la télévision, d’écouter la radio, depuis qu’il est au Camp Pénal, il est privé de tout ça ».
« J’ai eu l’occasion de visiter le camp pénal de Liberté 6 où le détenu Ndao est retenu. Mais, ce qui est en cause, ce n’est pas ses conditions de détention mais plutôt le fait qu’il (l’imam) demande à être jugé », avait réagi pas plus tard que ce 3 novembre 2017, le ministre de la Justice, Pr Ismaïla Madior Fall.
La date du procès fixée ce 27 décembre 2017, la famille de l’Imam est sûre d’une chose : « L'imam Alioune Ndao que nous connaissons est innocent et est victime d'un complot. Il n'a rien fait et va certainement être libéré et dédommagé ».
A suivre.
Secrétaire exécutif régional de la Ligue des imams et prêcheurs du Sénégal, Imam Alioune Badara Ndao a été arrêté en fin octobre 2015 à Kaolack. Il a été transféré de la Maison d’Arrêt de Rebeuss à la prison de Saint-Louis le 11 novembre 2015. Il sera jugé ce mercredi devant la Chambre criminelle en audience spéciale. Il est accusé, avec trente (30) autres personnes dont des Imams, des femmes et un mineur, de chefs d’accusation liés au terrorisme.
Auditionné en mai 2016, l’Imam avait fait savoir au juge qu’il « préfère le djihadisme intellectuel à celui prôné par Daesh et autres ».
Près de deux (2) ans après son interpellation plus précisément en janvier 2017, le mouvement citoyen «Nitou Deugg » et la Ligue des Imams et Prédicateurs du Sénégal (LIPS) étaient montés au créneau pour réclamer sa libération immédiate.
Déplorant les mauvaises conditions de détention, le frère de l’Imam, Abdoulaye Ndao indiquait qu’«il est passé dans beaucoup de prisons mais cette prison est la plus difficile. Car dans les autres prisons, il avait la possibilité de regarder la télévision, d’écouter la radio, depuis qu’il est au Camp Pénal, il est privé de tout ça ».
« J’ai eu l’occasion de visiter le camp pénal de Liberté 6 où le détenu Ndao est retenu. Mais, ce qui est en cause, ce n’est pas ses conditions de détention mais plutôt le fait qu’il (l’imam) demande à être jugé », avait réagi pas plus tard que ce 3 novembre 2017, le ministre de la Justice, Pr Ismaïla Madior Fall.
La date du procès fixée ce 27 décembre 2017, la famille de l’Imam est sûre d’une chose : « L'imam Alioune Ndao que nous connaissons est innocent et est victime d'un complot. Il n'a rien fait et va certainement être libéré et dédommagé ».
A suivre.
Autres articles
-
Coopération militaire : les Etats Unis font un don de 30 véhicules à l'armée sénégalaise
-
Nouveau directeur de la RTS : Pape Alé annonce la levée de son contrôle judiciaire et la publication de son livre
-
Fraudes présumées sur les crédits Fongip au Crédit Mutuel du Sénégal : un trou de 2 250 000 millions FCFA secoue la structure
-
Condamné pour diffamation : Yerim Seck annonce un recours
-
« Le nombre de pirogues qui chavirent en pleine mer est énorme », selon Ibrahima Mar