L’activiste Bah Diakhaté et Imam Ahmet Tidiane Ndao ont été condamnés ce lundi, à trois mois de prison ferme et une amende de 100.000 FCFA pour diffusion de fausses nouvelles. Cette condamnation a suscité une forte réaction de la part de la défense, représentée par Me El Hadji Amadou Sall, qui qualifie le verdict de « cruel ». Il n’exclut pas d’interjeter appel.
« C'est le verdict le plus cruel qui peut exister parce que trois mois, ça semble banal, mais quand on fait appel et avant que l'appel ne soit examiné les 3 mois seront expiré. Ce qui est important, c'est que le tribunal a dit qu'il n'y a pas de dyarchie au sommet de l'Etat. Il y a un président de la République et un Premier ministre. Il n'est pas un président de la République et il ne peut pas exercer les prérogatives d'un chef d'Etat. Il n'est pas le dépositaire d'attribut du président de la République », a réagi Me El Hadj Amadou Sall, avocat de Bah Diakhaté.
Selon lui, Ousmane Sonko pense être le mentor ou le président de la République. « La justice vient de lui dire que ce n'est pas possible, vous n'êtes qu'un Premier ministre. Le Premier ministre est important et personne ne le conteste, mais il n'a pas la prétention d'être président ou d'exercer une dyarchie au sommet de l'Etat », a-t-il laissé entendre.
Avant de s’interroger : « Qu'est-ce qui est une diffusion de fausses nouvelles. Le fait de dire que le Premier ministre a dit qu'il va criminaliser l’homosexualité et qu'il ne fait pas. Où est-ce que le fait que le Premier ministre et le président de la République ont été pris en flagrant délit de spéculation foncière lorsqu'ils étaient dans l'opposition à l'époque ? »
« Si c'est ça diffusion de fausses nouvelles, on va pouvoir s'interroger parce qu'il est établi au dossier que Monsieur Ousmane Sonko n'a pas dit la vérité sur son patrimoine. Ce qui renseigne sur les valeurs dont il prétend être les porteurs », a martelé Me Sall.
Selon lui, « aucun de ces faits n'a été inventé et chacun de ces faits est prouvé. Nous ne savons pas si le tribunal a dit qu’un de ces faits constitue une fausse nouvelle, mais si c'est le cas, on est en droit de s'interroger ».
Dans tous les cas, dit-il, nous « estimons que Bah Diakhaté n'a commis absolument aucun délit, n'a commis aucun fait qui peut être qualifié de délits ». « C'est pour cette raison que nous ne sommes pas satisfaits. Puisque nous ne sommes pas satisfaits, nous allons discuter avec notre client et probablement, nous ferons appel », a fait savoir Me El Hadj Amadou Sall.
« C'est le verdict le plus cruel qui peut exister parce que trois mois, ça semble banal, mais quand on fait appel et avant que l'appel ne soit examiné les 3 mois seront expiré. Ce qui est important, c'est que le tribunal a dit qu'il n'y a pas de dyarchie au sommet de l'Etat. Il y a un président de la République et un Premier ministre. Il n'est pas un président de la République et il ne peut pas exercer les prérogatives d'un chef d'Etat. Il n'est pas le dépositaire d'attribut du président de la République », a réagi Me El Hadj Amadou Sall, avocat de Bah Diakhaté.
Selon lui, Ousmane Sonko pense être le mentor ou le président de la République. « La justice vient de lui dire que ce n'est pas possible, vous n'êtes qu'un Premier ministre. Le Premier ministre est important et personne ne le conteste, mais il n'a pas la prétention d'être président ou d'exercer une dyarchie au sommet de l'Etat », a-t-il laissé entendre.
Avant de s’interroger : « Qu'est-ce qui est une diffusion de fausses nouvelles. Le fait de dire que le Premier ministre a dit qu'il va criminaliser l’homosexualité et qu'il ne fait pas. Où est-ce que le fait que le Premier ministre et le président de la République ont été pris en flagrant délit de spéculation foncière lorsqu'ils étaient dans l'opposition à l'époque ? »
« Si c'est ça diffusion de fausses nouvelles, on va pouvoir s'interroger parce qu'il est établi au dossier que Monsieur Ousmane Sonko n'a pas dit la vérité sur son patrimoine. Ce qui renseigne sur les valeurs dont il prétend être les porteurs », a martelé Me Sall.
Selon lui, « aucun de ces faits n'a été inventé et chacun de ces faits est prouvé. Nous ne savons pas si le tribunal a dit qu’un de ces faits constitue une fausse nouvelle, mais si c'est le cas, on est en droit de s'interroger ».
Dans tous les cas, dit-il, nous « estimons que Bah Diakhaté n'a commis absolument aucun délit, n'a commis aucun fait qui peut être qualifié de délits ». « C'est pour cette raison que nous ne sommes pas satisfaits. Puisque nous ne sommes pas satisfaits, nous allons discuter avec notre client et probablement, nous ferons appel », a fait savoir Me El Hadj Amadou Sall.
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