Plusieurs appartements de la famille du président du Gabon, Ali Bongo, ont été perquisitionnés mercredi 30 janvier à Paris. Une information révélée par nos confrères de « La Lettre du continent ». Ces perquisitions viennent relancer le volet gabonais de l'affaire dite des « biens mal-acquis ».
Ces perquisitions ont visé plusieurs appartements de la famille présidentielle gabonaise. Des biens immobiliers situés sur la très chic avenue Foch, à Paris. Notamment le logement de Pascaline Bongo, la sœur du chef de l'Etat gabonais, actuellement de retour à Libreville.
Selon La Lettre du continent, ces perquisitions ont été menées aux aurores. Elles ont été réalisées sur demande du juge d'instruction alors que le volet gabonais de l'affaire était clôturé depuis 2017. Aucun membre du clan Bongo n'avait alors été mis en examen.
Un dossier relancé
Plusieurs éléments ont permis de relancer la procédure, selon William Bourdon, l'avocat de l'organisation Transparency International, constituée partie civile dans cette affaire. D'abord, une note produite par les parties civiles et adressée au juge. Un document contenant de nouvelles informations sur ce dossier. Et puis, la coopération de certains Etats qui permet, selon l'avocat, « d'identifier de nouveaux comptes bancaires, de nouveaux mouvements financiers et donc, d'établir une cartographie des biens immobiliers suspectés d'avoir été acquis par des moyens illicites ».
Vraisemblablement, ces saisies pourraient déboucher sur de nouvelles convocations. Et même éventuellement sur des mises en examen, si la justice parvient à prouver que ce patrimoine a été acheté frauduleusement avec des deniers publics détournés sous la présidence d'Omar Bongo, le père d’Ali Bongo.
Ces perquisitions ont visé plusieurs appartements de la famille présidentielle gabonaise. Des biens immobiliers situés sur la très chic avenue Foch, à Paris. Notamment le logement de Pascaline Bongo, la sœur du chef de l'Etat gabonais, actuellement de retour à Libreville.
Selon La Lettre du continent, ces perquisitions ont été menées aux aurores. Elles ont été réalisées sur demande du juge d'instruction alors que le volet gabonais de l'affaire était clôturé depuis 2017. Aucun membre du clan Bongo n'avait alors été mis en examen.
Un dossier relancé
Plusieurs éléments ont permis de relancer la procédure, selon William Bourdon, l'avocat de l'organisation Transparency International, constituée partie civile dans cette affaire. D'abord, une note produite par les parties civiles et adressée au juge. Un document contenant de nouvelles informations sur ce dossier. Et puis, la coopération de certains Etats qui permet, selon l'avocat, « d'identifier de nouveaux comptes bancaires, de nouveaux mouvements financiers et donc, d'établir une cartographie des biens immobiliers suspectés d'avoir été acquis par des moyens illicites ».
Vraisemblablement, ces saisies pourraient déboucher sur de nouvelles convocations. Et même éventuellement sur des mises en examen, si la justice parvient à prouver que ce patrimoine a été acheté frauduleusement avec des deniers publics détournés sous la présidence d'Omar Bongo, le père d’Ali Bongo.
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