C'est une réunion sous tension et pressions diverses. D'abord celles internes à l'UNDP. La base militante du parti presse en effet depuis plusieurs mois son président Bello Bouba Maïgari, ministre d'État, de quitter la majorité présidentielle et donc de rompre l'alliance avec le RDPC au pouvoir. Nombreux dans le parti estimant famélique pour l'UNDP le bilan des 28 ans de compagnonnage avec le parti présidentiel.
Entre marteau et enclume
Ensuite les pressions du pouvoir, qui cette semaine, à la suite de la démission du gouvernement d'Issa Tchiroma, a multiplié les approches pour tenter de retenir ce partenaire politique. Le directoire de l'UNDP est ainsi comme coincé entre le marteau et l'enclume, obligé de trancher sur la question du maintien de son soutien au président Paul Biya ou alors de suivre la volonté d'émancipation de ses militants. Fondé en 1991, l'UNDP est historiquement le plus grand parti du Nord-Cameroun.
En 1992, au terme des premières élections législatives consécutives au retour au multipartisme, il comptait 68 députés à l'Assemblée nationale. Ce poids électoral a considérablement baissé au fil des législatures, surtout depuis que le parti est entré en alliance avec le RDPC qui désormais domine sur le terrain électoral dans cette partie du pays qui est pourtant son fief.
Entre marteau et enclume
Ensuite les pressions du pouvoir, qui cette semaine, à la suite de la démission du gouvernement d'Issa Tchiroma, a multiplié les approches pour tenter de retenir ce partenaire politique. Le directoire de l'UNDP est ainsi comme coincé entre le marteau et l'enclume, obligé de trancher sur la question du maintien de son soutien au président Paul Biya ou alors de suivre la volonté d'émancipation de ses militants. Fondé en 1991, l'UNDP est historiquement le plus grand parti du Nord-Cameroun.
En 1992, au terme des premières élections législatives consécutives au retour au multipartisme, il comptait 68 députés à l'Assemblée nationale. Ce poids électoral a considérablement baissé au fil des législatures, surtout depuis que le parti est entré en alliance avec le RDPC qui désormais domine sur le terrain électoral dans cette partie du pays qui est pourtant son fief.
Reconquérir
La volonté d'affranchissement exprimée ces derniers jours, procède donc aussi de la volonté de ce parti de reconquérir ses fiefs électoraux, pour les scrutins à venir au niveau local. Si la tendance au départ est confirmée au terme des travaux qui s'ouvrent ce matin, l'UNDP, comme le FSNC de Issa Tchiroma, devrait lui aussi annoncer son candidat à l'élection présidentielle d'octobre 2025.
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