« Laissons la Misca faire ses preuves », demande le chef du gouvernement centrafricain. Pour Nicolas Tiangaye, les discussions sur un éventuel remplacement de la force africaine par une mission onusienne sont tout simplement incongrues. Vendredi, le président français François Hollande avait en effet demandé à l'ONU de s'impliquer davantage en RCA. Les Nations unies, de leur côté, disaient déjà étudier quels contingents de casques bleus envoyer sur place.
Certes, la Misca est en place depuis à peine dix jours, mais ses débuts sont pour le moins difficiles. Elle a perdu une dizaine d'hommes. Deux policiers congolais ont même été abattus par la garde présidentielle, et ses soldats tchadiens sont accusés par certains d'indiscipline et de soutien aux ex-Seleka. « Il faut laisser le temps. Les brebis galeuses seront sanctionnées, mais notre pays a un devoir de gratitude envers tous les contingents » de cette force, explique Nicolas Tiangaye.
Un avis que partagent les partenaires internationaux pour qui tout jugement porté sur la Misca est prématuré. Ismaël Chergui, le commissaire à la Paix et à la Sécurité de l'Union africaine dit ne pas croire ce qu'on raconte sur le contingent tchadien. Le chef de la diplomatie tchadienne, Moussa Faki Mahamat, demande, lui, aux Centrafricains de ne pas céder aux manipulations. Plus de 4 000 ressortissants tchadiens ont tout de même été rapatriés en une semaine pour raisons de sécurité.
Source : Rfi.fr
Certes, la Misca est en place depuis à peine dix jours, mais ses débuts sont pour le moins difficiles. Elle a perdu une dizaine d'hommes. Deux policiers congolais ont même été abattus par la garde présidentielle, et ses soldats tchadiens sont accusés par certains d'indiscipline et de soutien aux ex-Seleka. « Il faut laisser le temps. Les brebis galeuses seront sanctionnées, mais notre pays a un devoir de gratitude envers tous les contingents » de cette force, explique Nicolas Tiangaye.
Un avis que partagent les partenaires internationaux pour qui tout jugement porté sur la Misca est prématuré. Ismaël Chergui, le commissaire à la Paix et à la Sécurité de l'Union africaine dit ne pas croire ce qu'on raconte sur le contingent tchadien. Le chef de la diplomatie tchadienne, Moussa Faki Mahamat, demande, lui, aux Centrafricains de ne pas céder aux manipulations. Plus de 4 000 ressortissants tchadiens ont tout de même été rapatriés en une semaine pour raisons de sécurité.
Source : Rfi.fr
Autres articles
-
L'ambassade de France à Bamako répond aux accusations du Mali
-
Guinée: deux morts à Conakry lors d'une manifestation contre la junte au pouvoir
-
Ouganda: tourisme et exploitation pétrolière sont-ils compatibles?
-
Gabon: Ali Bongo veut-il briguer un troisième mandat l’année prochaine?
-
Angola: le corps de l'ex-président Eduardo dos Santos sera remis à sa veuve et rapatrié