Voici sa déclaration au micro de Radio Espérance Sénégal :
« Il faut absolument refuser le terrorisme, dénoncer et refuser tout ce qui est exercice de la violence contre les humains au nom de Dieu. J’ai plusieurs fois dit que cela est une incohérence. Dieu nous demande d’aimer l’autre, de protéger la vie et non pas de la supprimer. Il faut donc reconnaitre cette incohérence et il est heureux aujourd’hui qu’on entende partout dans le monde, des croyants de différentes religions dire « non ». Tuer au nom de Dieu, exercer la violence au nom de la foi en Dieu, il faut que nous arrivions tous à rejeter cela.
Mais la liberté absolue ne doit pas exister. La liberté doit être limitée. Toute expression de la liberté, que ce soit liberté d’expression mais aussi l’exercice de ma liberté dans d’autres domaines, a des limités et les limites, c’est souvent l’autre.
Dans le cas de cette expression des caricatures, nous devons dire simplement : « ma liberté doit arriver à être limité par le respect que je dois à l’autre ».
Au Sénégal, nous disons, nous, chrétiens et musulmans : « Nous savons que nos fois sont différentes mais nous reconnaissons la foi de l’autre. Je respecte sa foi et lui, il reconnait ma foi, il la respecte ». Le respect de l’autre est important ».
Par ailleurs, face à cette « crise de la liberté d’expression » qui a entrainé la mort de pluisuers vies humaines, le Cardinal Sarr propose comme solution d’insister sur le respect de l’autre, le respect de sa dignité, de son intégrité physique et de sa vie.
Ce qui limite la liberté d’expression, c’est, selon lui, le respect de l’autre, a-t-il conclut.
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