La Cour d’appel de Dakar a condamné l’entreprise Jean Lefebvre Sénégal (JLS) a été condamnée ce jeudi à réparer l’axe Fatick-Kaolack sous astreinte de 20 millions par jour de retard à compter de la date de notification de l’arrêt. Si cette décision de justice n’a pas été une surprise pour le PDG de cette entreprise, elle l’a été pour son avocat, Me Aly Fall. Il a déclaré : «C’est une surprise totale d’un point de vue juridique. Il ne faut pas oublier que l’arrêt qui est rendu l’a été par le juge des référés qui par définition ne tranche jamais le fond d’un litige. Et pour enjoindre JLS à réparer ce tronçon, c’est au moins au préalable trancher la question de la responsabilité. Ce que le juge des référés ne peut pas faire, il est incompétent pour le faire. C’est de la compétence du juge du fond».
Cet arrêt de la Cour d’appel a extirpé les conseils de Bara Tall dans leur position attentiste. Ils comptent désormais aller à l’offensive. «Nous allons maintenant exercer toutes les voies de recours que la loi offre à JLS. D’un autre côté, une offensive sera menée. On ne peut plus rester dans une position d’attente, il y a une rupture qui va être observée. Il y a des arguments que JLS a et compte utiliser pour défendre crânement ses chances. La voie de recours qui reste est celle de la Cassation et sera évidemment utilisée», a indiqué Me Aly Fall.
Son client a lui estimé que «c’est une décision qui entre dans le cadre global de ce que Abdoulaye Wade et son fils ont dit dès le départ. «Ils m’avaient dit qu’ils allaient détruire Jean Lefebvre Sénégal (JLS), mon entreprise depuis l’affaire des chantiers de Thiès». Et depuis qu’ils me l’ont dit, je les ai pris au sérieux parce que je fais des travaux publics. Je n’ai qu’un seul client c’est l’Etat, si cet Etat a décidé (parce que j’ai décidé de rentrer dans des magouilles dans lesquelles je ne rentrerai jamais) de détruire mon entreprise, je ne peux que les laisser faire et d’en faire le constat à la fin et maintenant de le leur faire assumer jusqu’au bout» a martelé Bara Tall.
Le PDG de JLS a soutenu que les faits lui ont donné raison. «On nous a obligé à faire cette route sans prendre les mesures d’accompagnement nécessaire en réduisant les charges des camions qui passent sur cette route comme on le leur avait dit. Si cette route s’est dégradée et qu’on condamne JLS à réparer cette route qui a coûté 10 milliards et dont leur expert a estimé la reconstruction à 36 milliards comme l’avait JLS, je pense que c’est une décision de justice qui entre seulement dans ce cadre là. Maintenant, JLS est là, ils n’ont qu’à aller démanteler ce qui reste et réparer cette route», a-t-il fait savoir.
Cet arrêt de la Cour d’appel a extirpé les conseils de Bara Tall dans leur position attentiste. Ils comptent désormais aller à l’offensive. «Nous allons maintenant exercer toutes les voies de recours que la loi offre à JLS. D’un autre côté, une offensive sera menée. On ne peut plus rester dans une position d’attente, il y a une rupture qui va être observée. Il y a des arguments que JLS a et compte utiliser pour défendre crânement ses chances. La voie de recours qui reste est celle de la Cassation et sera évidemment utilisée», a indiqué Me Aly Fall.
Son client a lui estimé que «c’est une décision qui entre dans le cadre global de ce que Abdoulaye Wade et son fils ont dit dès le départ. «Ils m’avaient dit qu’ils allaient détruire Jean Lefebvre Sénégal (JLS), mon entreprise depuis l’affaire des chantiers de Thiès». Et depuis qu’ils me l’ont dit, je les ai pris au sérieux parce que je fais des travaux publics. Je n’ai qu’un seul client c’est l’Etat, si cet Etat a décidé (parce que j’ai décidé de rentrer dans des magouilles dans lesquelles je ne rentrerai jamais) de détruire mon entreprise, je ne peux que les laisser faire et d’en faire le constat à la fin et maintenant de le leur faire assumer jusqu’au bout» a martelé Bara Tall.
Le PDG de JLS a soutenu que les faits lui ont donné raison. «On nous a obligé à faire cette route sans prendre les mesures d’accompagnement nécessaire en réduisant les charges des camions qui passent sur cette route comme on le leur avait dit. Si cette route s’est dégradée et qu’on condamne JLS à réparer cette route qui a coûté 10 milliards et dont leur expert a estimé la reconstruction à 36 milliards comme l’avait JLS, je pense que c’est une décision de justice qui entre seulement dans ce cadre là. Maintenant, JLS est là, ils n’ont qu’à aller démanteler ce qui reste et réparer cette route», a-t-il fait savoir.
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