Moustapha Ndione peut pousser un grand ouf de soulagement. Me Mamadou Seck, son avocat, l’a sauvé des griffes de Dame Justice. Dès l’entame des débats d’audience, le prévenu ne s’est pas dérobé. Au contraire, il a tout de suite reconnu les faits qui lui sont reprochés. Selon Moustapha Ndione, un ami était venu lui rendre visite à Touba Dialaw. Il était plus de 23 heures lorsque son hôte décida de prendre congé de lui. C’est ainsi qu’il lui avait proposé de le raccompagner chez lui à Yenne avec son véhicule neuf, récemment acquis. Malheureusement pour lui, au retour ivre comme un polonais, Moustapha Ndione heurte un poteau électrique établi sur le long de la route.
A la question de la présidente du tribunal à savoir s’il est conscient des faits qui lui sont reprochés, le prévenu, à la barre, a hoché la tête en guise d’acquiescement. La présidente de poursuivre: « saviez-vous que vous pouviez heurter et même tuer une personne alors que vous ne possédez pas de permis de conduire. Et plus grave vous aviez pris de l’alcool?». « Je regrette et j’ai honte de mon geste. Je demande votre clémence. Cela ne se reproduira plus» a-t-il rouspété à la barre. Le procureur Mamadou Senghor a requis l’application de la loi. L’avocat du prévenu a quant à lui plaidé la culpabilité de son client.
Selon Me Mamadou Seck, son client n’a aucune excuse. La robe noire croit que les quelques jours passés en prison ont permis au prévenu de recouvrer ses esprits. «Ce sont des faits très graves. Je lui ai dit que vous auriez pu tuer quelqu’un. Il a acquis une nouvelle voiture et un ami était venu chez lui. Il faisait 23 heures passées et il voulait le raccompagner chez lui. C’est au retour qu’il a percuté un poteau. Cela aurait pu être une personne. Il a regretté son geste même au niveau de la cave, il s’est amendé en reconnaissant qu’il avait tort. Je sollicite la clémence du tribunal» a-t-il plaidé. Le tribunal après avoir délibéré l’a reconnu coupable. Il l’a condamné à trois mois assorti du sursis et une amende de 50000 FCFA qu’il doit verser dans les caisses de l’État.
Le Témoin
A la question de la présidente du tribunal à savoir s’il est conscient des faits qui lui sont reprochés, le prévenu, à la barre, a hoché la tête en guise d’acquiescement. La présidente de poursuivre: « saviez-vous que vous pouviez heurter et même tuer une personne alors que vous ne possédez pas de permis de conduire. Et plus grave vous aviez pris de l’alcool?». « Je regrette et j’ai honte de mon geste. Je demande votre clémence. Cela ne se reproduira plus» a-t-il rouspété à la barre. Le procureur Mamadou Senghor a requis l’application de la loi. L’avocat du prévenu a quant à lui plaidé la culpabilité de son client.
Selon Me Mamadou Seck, son client n’a aucune excuse. La robe noire croit que les quelques jours passés en prison ont permis au prévenu de recouvrer ses esprits. «Ce sont des faits très graves. Je lui ai dit que vous auriez pu tuer quelqu’un. Il a acquis une nouvelle voiture et un ami était venu chez lui. Il faisait 23 heures passées et il voulait le raccompagner chez lui. C’est au retour qu’il a percuté un poteau. Cela aurait pu être une personne. Il a regretté son geste même au niveau de la cave, il s’est amendé en reconnaissant qu’il avait tort. Je sollicite la clémence du tribunal» a-t-il plaidé. Le tribunal après avoir délibéré l’a reconnu coupable. Il l’a condamné à trois mois assorti du sursis et une amende de 50000 FCFA qu’il doit verser dans les caisses de l’État.
Le Témoin
Autres articles
-
Enseignement supérieur : l’État envisage de dégager 3,8 milliards FCFA pour régler les bourses impayées
-
Sénégal : « Les Témoins », un nouveau think tank porté par les jeunes pour “penser et agir” autrement
-
Le fils de Madiambal Diagne brise le silence après sa libération : « Ma détention n’est qu’un rebondissement du destin »
-
Crise universitaire : Omar Pène en médiation avec les représentants de l’UCAD
-
Journée des Martyrs : les Sénégalais réagissent à l’éligibilité de Sonko et à l’indemnisation des victimes




Enseignement supérieur : l’État envisage de dégager 3,8 milliards FCFA pour régler les bourses impayées


