C’est une médiation qui se veut silencieuse, discrète. Le Qatar, qui abrite depuis une semaine des pourparlers entre les délégations de Kinshasa et de l’AFC/M23, tient à garder le contrôle sur la communication. Très peu d’informations filtrent.
Doha insiste sur ce silence, une méthode qui, selon des sources diplomatiques, a déjà permis de réunir Félix Tshisekedi et Paul Kagame, là où d’autres initiatives avaient échoué.
Cependant, pour l’instant, les discussions n’en sont qu’au niveau des préalables. Les deux camps ont d’abord été consultés séparément, avant de tenir au moins une rencontre directe.
Ce sont principalement des techniciens qui composent les délégations, rapportent des sources proches de la présidence congolaise : des spécialistes du renseignement et des experts militaires.
Selon d'autres sources diplomatiques, le mouvement politico-militaire redoute une répétition du scénario de juin 2024.
À l’époque, Jean-Bosco Bahala, alors coordonnateur du programme de désarmement, avait rencontré des délégués de l’AFC/M23 en Ouganda. De retour à Kinshasa, il avait été désavoué, limogé, puis placé en détention. L’AFC/M23 réclame donc des garanties avant d’aller plus loin.
Sur le plan pratique, les travaux n’ont pas beaucoup avancé ces derniers jours, notamment en raison de la fin du ramadan.
Ce premier round pourrait s’achever cette semaine. Un second round, cette fois consacré aux questions de fond, est envisagé.
Doha insiste sur ce silence, une méthode qui, selon des sources diplomatiques, a déjà permis de réunir Félix Tshisekedi et Paul Kagame, là où d’autres initiatives avaient échoué.
Cependant, pour l’instant, les discussions n’en sont qu’au niveau des préalables. Les deux camps ont d’abord été consultés séparément, avant de tenir au moins une rencontre directe.
Ce sont principalement des techniciens qui composent les délégations, rapportent des sources proches de la présidence congolaise : des spécialistes du renseignement et des experts militaires.
Selon d'autres sources diplomatiques, le mouvement politico-militaire redoute une répétition du scénario de juin 2024.
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