Depuis la reprise des activités à l'université publique la semaine écoulée, les nouveaux bacheliers se bousculent pour leurs inscriptions dans les différentes facultés. Les anciens quant à eux viennent s'enquérir des calendriers de session de rattrapage. Ils s'impatientent surtout pour la publication du calendrier de paiement d'au moins quatre trimestres d'arriérés de bourses, faute de quoi ils entreront aussi en grève.
« Il faut que le gouvernement se soucie aussi de nous. Il faut qu'on nous paie au moins une bourse pour que nous soyons en harmonie (avec les enseignants, NDLR). En ce moment, on ne sait pas comment faire ; comment reprendre les activités sans argent », raconte un étudiant à RFI. « Nous sommes en janvier. Que le gouvernement fasse un effort pour que nous soyons payés au moins d'une tranche. Ca va nous soulager pour recommencer. Ca nous fait quatre trimestres d'arriérés de bourses », ajoute un autre étudiant.
Les étudiants sont quelque peu soutenus par le syndicat des enseignants qui pense qu'après satisfaction en partie de leurs doléances, le gouvernement doit faire face aux étudiants : « Pour que les choses marchent à l'université il y a trois acteurs principaux : la matière de travail ce sont les étudiants ; l'instrument de travail ce sont les enseignants d'une part et l'administration d'autre part. Donc, si on a réglé même partiellement le problème des enseignants et des administratifs, si celui des étudiants n'est pas résolu vous pouvez être sûr qu'on n'a pas fait la moitié de la route », selon un responsable de l'Intersyndicale.
L'université a pris un grand retard dans l'exécution de son programme, mais les enseignants sont convaincus que ce programme est tout de même rattrapable.
« Il faut que le gouvernement se soucie aussi de nous. Il faut qu'on nous paie au moins une bourse pour que nous soyons en harmonie (avec les enseignants, NDLR). En ce moment, on ne sait pas comment faire ; comment reprendre les activités sans argent », raconte un étudiant à RFI. « Nous sommes en janvier. Que le gouvernement fasse un effort pour que nous soyons payés au moins d'une tranche. Ca va nous soulager pour recommencer. Ca nous fait quatre trimestres d'arriérés de bourses », ajoute un autre étudiant.
Les étudiants sont quelque peu soutenus par le syndicat des enseignants qui pense qu'après satisfaction en partie de leurs doléances, le gouvernement doit faire face aux étudiants : « Pour que les choses marchent à l'université il y a trois acteurs principaux : la matière de travail ce sont les étudiants ; l'instrument de travail ce sont les enseignants d'une part et l'administration d'autre part. Donc, si on a réglé même partiellement le problème des enseignants et des administratifs, si celui des étudiants n'est pas résolu vous pouvez être sûr qu'on n'a pas fait la moitié de la route », selon un responsable de l'Intersyndicale.
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