Lundi soir, le 26 mai, c’est le directeur de la maison d’arrêt qui est venu annoncer à Charlotte Ntsourou qu’elle était désormais libre. Aussitôt après, elle a rejoint un domicile familial, toute comme une nièce mineure qui croupissait aussi en prison.
Cette remise en liberté ne surprend pas du tout maître Eric Yvon Ibouanga : « Pour nous, ce n’est pas une surprise, car conformément aux dispositions de l’article 124 alinéa 1, nous avions formulé une mise en liberté provisoire au profit de madame Ntsourou Ngami Charlotte. Et donc en toute période de la procédure, la loi donne la possibilité à tout inculpé ou accusé de solliciter la mise en liberté provisoire ».
Pour maître Eric Yvon Ibouanga, le combat est loin d’être terminé, car l’ancien colonel Marcel Ntsourou demeure en prison malgré la caducité de son mandat de dépôt. Il déplore aussi ses conditions de détention : « Il n’est pas détenu dans de bonnes conditions. Sa cellule n’est pas aérée, il n’a pas droit aux visites, ni de parents ni de certains avocats. Il est actuellement malade parce qu’il porte un corps étranger dans sa jambe gauche que tout le monde peut constater ne serait-ce que par des palpations ».
Marcel Ntsourou, son épouse et plusieurs éléments de sa garde ont été arrêtés en décembre au terme de violents affrontements contre l’armée, qui ont fait au moins 22 morts.
Source : Rfi.fr
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