Les étudiants sénégalais de Wuhan, épicentre de la maladie du Coronavirus, en Chine, mis en quarantaine depuis le 23 janvier 2020, sont dans le désarroi total. Et ce, encore plus depuis la déclaration inattendue du président Macky Sall lors de la cérémonie de levée des couleurs lundi dernier, attestant que « leur rapatriement requiert et demande une logistique hors de portée du Sénégal ». Partagés en espoir et désespoir, ces jeunes sénégalais se prononcent.
« J’ai l’impression que le Président n’a pas la bonne information. Comment peut-il penser que les pays africains n’arrivent pas à rapatrier leurs citoyens alors que les Mauritaniens sont partis il y a longtemps. Sa communication est un désastre », a commenté le porte-parole des étudiants sénégalais de Wuhan, Mbacké Amar dans les colonnes de L’Observateur.
Son collègue, Ibrahima de renchérir : « Je n’y crois pas. Je respecte le Président, mais je ne crois pas que le Sénégal manque de moyens pour nous sortir d’ici ».
Plus radicale, Mamadou (nom d’emprunt), seul étudiant sénégalais dans sa résidence universitaire, n’arrive plus à supporter de voir ses autres camardes étudiants, des autres pays africains comme le Maroc et l’Algérie lui faire ses adieux : « Ils viennent de me dire au revoir en vue de leur rapatriement. Ce sont des moments qui me ramènent à ma simple condition de Sénégalais sans aucun moyen de me tirer de là. J’en ai de la rancune d’être né Sénégalais ».
« J’ai l’impression que le Président n’a pas la bonne information. Comment peut-il penser que les pays africains n’arrivent pas à rapatrier leurs citoyens alors que les Mauritaniens sont partis il y a longtemps. Sa communication est un désastre », a commenté le porte-parole des étudiants sénégalais de Wuhan, Mbacké Amar dans les colonnes de L’Observateur.
Son collègue, Ibrahima de renchérir : « Je n’y crois pas. Je respecte le Président, mais je ne crois pas que le Sénégal manque de moyens pour nous sortir d’ici ».
Plus radicale, Mamadou (nom d’emprunt), seul étudiant sénégalais dans sa résidence universitaire, n’arrive plus à supporter de voir ses autres camardes étudiants, des autres pays africains comme le Maroc et l’Algérie lui faire ses adieux : « Ils viennent de me dire au revoir en vue de leur rapatriement. Ce sont des moments qui me ramènent à ma simple condition de Sénégalais sans aucun moyen de me tirer de là. J’en ai de la rancune d’être né Sénégalais ».
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