Pour le coordonnateur du programme élargi de vaccination au Sud-Kivu, il était essentiel de maintenir cette campagne qui permet de vacciner les enfants contre la rougeole et de sensibiliser les parents à la lutte contre le coronavirus. Mais cela demande des mesures de protection renforcées pour le personnel.
« Nous prélevons la température au niveau des sites sur tous les parents. Le lavage des mains est strict, le personnel soignant porte le masque et les gants. Nous ne les encourageons des rassemblements au niveau des sites. C’est en moyenne 20 enfants qui sont admis dans les sites, et ils sont séparés par une distance d’un mètre », explique le docteur Lievain Bikali.
Faire face aux différentes épidémies
Pour l’Unicef, il est important de maintenir les campagnes de vaccination et même de renforcer les soins primaires de santé. Et pour faire face aux différentes épidémies en cours dans le pays, il faut en priorité du matériel de protection et une formation adéquate pour les personnels des centres médicaux, comme l’explique le représentant de l’Unicef, Edouard Beigbeder : « La fièvre montre une infection. Cela peut être une infection du coronavirus, mais cela peut être d’autres infections qui elles-mêmes peuvent dégénérer si jamais on ne les prend pas en compte. D’où l’importance d’avoir des centres de santé qui continuent à travailler, à faire des diagnostics. »
L’Unicef interpelle non seulement le gouvernement congolais, mais aussi les bailleurs de fonds pour qu’ils accordent une part plus large de leur budget au système de santé congolais.
Le bureau du Synamed s’est réuni pendant trois jours pour faire l’évaluation de la riposte à travers tout le pays. Et le bilan est plus que mitigé. Il y a des provinces qui sont très en retard dans la mise en place de leur plan de contingence, toutes les provinces de l’ex-Bandundu, de l’ex-Équateur et même l’espace Kasaï. En dehors de deux provinces de l’ex-Katanga, en l'occurrence celles du Lualaba et Haut-Katanga, le Synamed estime même qu'aucune autre province n’a vraiment les moyens de faire face en cas de propagation de l’épidémie.
« Nous prélevons la température au niveau des sites sur tous les parents. Le lavage des mains est strict, le personnel soignant porte le masque et les gants. Nous ne les encourageons des rassemblements au niveau des sites. C’est en moyenne 20 enfants qui sont admis dans les sites, et ils sont séparés par une distance d’un mètre », explique le docteur Lievain Bikali.
Faire face aux différentes épidémies
Pour l’Unicef, il est important de maintenir les campagnes de vaccination et même de renforcer les soins primaires de santé. Et pour faire face aux différentes épidémies en cours dans le pays, il faut en priorité du matériel de protection et une formation adéquate pour les personnels des centres médicaux, comme l’explique le représentant de l’Unicef, Edouard Beigbeder : « La fièvre montre une infection. Cela peut être une infection du coronavirus, mais cela peut être d’autres infections qui elles-mêmes peuvent dégénérer si jamais on ne les prend pas en compte. D’où l’importance d’avoir des centres de santé qui continuent à travailler, à faire des diagnostics. »
L’Unicef interpelle non seulement le gouvernement congolais, mais aussi les bailleurs de fonds pour qu’ils accordent une part plus large de leur budget au système de santé congolais.
Le bureau du Synamed s’est réuni pendant trois jours pour faire l’évaluation de la riposte à travers tout le pays. Et le bilan est plus que mitigé. Il y a des provinces qui sont très en retard dans la mise en place de leur plan de contingence, toutes les provinces de l’ex-Bandundu, de l’ex-Équateur et même l’espace Kasaï. En dehors de deux provinces de l’ex-Katanga, en l'occurrence celles du Lualaba et Haut-Katanga, le Synamed estime même qu'aucune autre province n’a vraiment les moyens de faire face en cas de propagation de l’épidémie.
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