Le président ivoirien Alassane Ouattara et son ministre de l'Intérieur, Hamed Bakayoko, le 5 juillet 2011 à Abidjan. AFP PHOTO/ SIA KAMBOU
« Ridicules », « impossibles à prendre au sérieux », voilà la position des proches en exil de Laurent Gbagbo sur ces accusations de coup d'Etat. A leurs yeux, il s'agit d'une tentative des autorités de montrer que l'ancien président ivoirien constitue une menace pour le pays.
A l'heure où courent de nombreuses rumeurs sur sa possible mise en liberté provisoire, ses partisans dénoncent une manoeuvre politique pour influencer les juges de la Cour pénale internationale. Justin Katinan Kone, le porte-parole de l'ancien président ivoirien, est cité comme le financier de cette opération. Joint par téléphone par RFI, celui qui est soupçonné par la justice ivoirienne d'avoir vidé les caisses de la BCEAO, la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest, nie toute implication et condamne l'attitude des autorités. « Ce n'est pas en cherchant à humilier l'opposition qu'on arrivera à la réconciliation », s'est-il désolé.
L'ancien ministre s'interroge sur les conditions de détention et d'interrogatoire de Moïse Lida Kouassi, l'ex-ministre de la Défense de l'ancien président Laurent Gbagbo, qui ont mené à ces aveux. Il souligne aussi que si les autorités ivoiriennes ont d'emblée accusé des mercenaires pro-Gbagbo d'être responsables des dernières tueries dans l'Ouest, l'ONU, elle, n'a pas encore désigné de coupable.
Source: RFI
A l'heure où courent de nombreuses rumeurs sur sa possible mise en liberté provisoire, ses partisans dénoncent une manoeuvre politique pour influencer les juges de la Cour pénale internationale. Justin Katinan Kone, le porte-parole de l'ancien président ivoirien, est cité comme le financier de cette opération. Joint par téléphone par RFI, celui qui est soupçonné par la justice ivoirienne d'avoir vidé les caisses de la BCEAO, la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest, nie toute implication et condamne l'attitude des autorités. « Ce n'est pas en cherchant à humilier l'opposition qu'on arrivera à la réconciliation », s'est-il désolé.
L'ancien ministre s'interroge sur les conditions de détention et d'interrogatoire de Moïse Lida Kouassi, l'ex-ministre de la Défense de l'ancien président Laurent Gbagbo, qui ont mené à ces aveux. Il souligne aussi que si les autorités ivoiriennes ont d'emblée accusé des mercenaires pro-Gbagbo d'être responsables des dernières tueries dans l'Ouest, l'ONU, elle, n'a pas encore désigné de coupable.
Source: RFI
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