Dramane Koné étudie l'allemand à l'université de Bouaké. Lui-même déjà victime d'un cambriolage, il voit cette manifestation comme un signe de ras-le-bol. Il demande aux autorités de s'attaquer aux racines du mal : le chômage. « Quand on n’a pas un emploi, que de plus en plus la solidarité africaine disparaît, certains se disent que tous les coups sont permis pour survivre, analyse-t-il. On a beaucoup de jeunes très tôt confrontés aux armes, ils les ont souvent manipulées, donc ce n’est pas l’affaire des armes. C’est plutôt d’occuper les gens. On peut prendre beaucoup de mesures sécuritaires, mais tant que les gens n’auront pas les moyens de vivre, ils tomberont toujours dans le délit, je pense. »
Selon lui, même si Bouaké est la deuxième ville du pays, les opportunités y sont beaucoup trop rares. « On n’a pas suffisamment d’entreprises. Du point de vue des projets aussi, ce n’est pas toujours évident qu’on puisse obtenir des financements. Beaucoup vont à Abidjan, c’est là qu’il y a le plus de sociétés, c’est là qu’il y a le plus d’opportunités et c’est bien dommage », regrette-t-il.
Koné Kiyali est étudiant en histoire. Il pointe du doigt les mutins qui se sont soulevés en janvier. L'Etat leur a promis 12 millions. Cinq ont été versés. Mais le reste des paiements est retardé. Pour Koné Kiyali, c'est bien là le problème. « A chaque fois qu’il y a un braquage ou un vol ou un cambriolage, il y a forcément un militaire qui est impliqué. Quand ils reçoivent leur solde, c’est l’accalmie dans la ville. Mais dès qu’ils finissent de dilapider les fonds, l’insécurité reprend », affirme-t-il.
L'étudiant dit avoir constaté le phénomène lors de la mutinerie de 2014. Il demande plus de moyens pour la police et la fin de l'impunité, car selon lui, le meurtre de son camarade, c'est la « bavure de trop ».
Selon lui, même si Bouaké est la deuxième ville du pays, les opportunités y sont beaucoup trop rares. « On n’a pas suffisamment d’entreprises. Du point de vue des projets aussi, ce n’est pas toujours évident qu’on puisse obtenir des financements. Beaucoup vont à Abidjan, c’est là qu’il y a le plus de sociétés, c’est là qu’il y a le plus d’opportunités et c’est bien dommage », regrette-t-il.
Koné Kiyali est étudiant en histoire. Il pointe du doigt les mutins qui se sont soulevés en janvier. L'Etat leur a promis 12 millions. Cinq ont été versés. Mais le reste des paiements est retardé. Pour Koné Kiyali, c'est bien là le problème. « A chaque fois qu’il y a un braquage ou un vol ou un cambriolage, il y a forcément un militaire qui est impliqué. Quand ils reçoivent leur solde, c’est l’accalmie dans la ville. Mais dès qu’ils finissent de dilapider les fonds, l’insécurité reprend », affirme-t-il.
L'étudiant dit avoir constaté le phénomène lors de la mutinerie de 2014. Il demande plus de moyens pour la police et la fin de l'impunité, car selon lui, le meurtre de son camarade, c'est la « bavure de trop ».
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