La bombe avait été lancée à la sortie du Conseil des ministres la semaine dernière. Six magistrats du parquet suspendus – deux magistrats du siège en attente de décision du Conseil supérieur de la magistrature. Une nouvelle sensible dont personne n'ose parler publiquement. Les ONG travaillant dans le système judiciaire demandent à ce que les enquêtes soient équitables, et se félicitent qu'elles aient été lancées.
« Les Ivoiriens n'ont plus confiance en leur justice, les magistrats doivent comprendre qu'ils ne sont pas au-dessus de la loi » confie-t-on dans le milieu. En Côte d'Ivoire, les transactions financières pour favoriser des affaires ne sont pas rares, et la présidence de la République avait annoncé sa volonté de lutter contre ces pratiques.
Les suspects continuent de toucher leur salaire, mais n'ont plus le droit de rendre de décision. Trop de doutes planent autour d’eux, selon le gouvernement. Leurs noms n'ont pas été publiés, mais la presse ivoirienne avance déjà quelques pistes. Si les syndicats de la magistrature affirment lutter pour la transparence dans le milieu, ils regrettent que ces suspensions aient été rendues publiques. D'autant plus que les intéressés n'auraient pas été prévenus. Tous bénéficient de la présomption d'innocence. Ils devraient être bientôt auditionnés par leurs autorités de tutelle.
Source: RFI
« Les Ivoiriens n'ont plus confiance en leur justice, les magistrats doivent comprendre qu'ils ne sont pas au-dessus de la loi » confie-t-on dans le milieu. En Côte d'Ivoire, les transactions financières pour favoriser des affaires ne sont pas rares, et la présidence de la République avait annoncé sa volonté de lutter contre ces pratiques.
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