Pascal Affi N’Guessan est apparu serein, même si comme on le sait, il est confronté à une fronde sans précédent et à une contestation au sein de son parti de la part des supporters de Laurent Gbagbo. Mais jeudi 21 mai, face à une salle conquise et aux encouragements de ses alliés politiques de l’Alliance des forces démocratiques, Affi N’Guessan était en forme. «Chers camarades, a-t-il harrangué, cette effervescence est un message clair et sans équivoque à tous ceux qui, ces derniers mois, se sont interrogés et ont cherché la demeure de la légitimité. Et bien le débat est clos : elle est ici ! »
Il s’est attaqué au gouvernement en place et a critiqué le bilan d’Alassane Ouattara. « Ouattara doit partir, c’est un impératif », a martelé en tribune celui qui fut l’ancien Premier ministre de Laurent Gbagbo. Une affirmation qui a suscité des acclamations très fournies de la part des participants, mais bien moins que lorsqu’il a remis au goût du jour le slogan de la dernière campagne présidentielle de Laurent Gbagbo. « On gagne ou on gagne ! », slogan du FPI en 2010 qui a aussitôt été repris en chœur dans tout le Palais des sports.
Mais cette fois-ci, Pascal Affi N'Guessan est attendu par le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) de Ouattara, déjà en ordre de marche, et une Coalition nationale pour le changement formée par ses propres adversaires, qui risquent fort d’affaiblir les capacités de mobilisation de Pascal Affi N'Guessan et de son FPI.
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