Ils font partie d'un collectif d'Italiens d'origine sénégalaise. Piégés par la maladie à coronavirus au pays de la Téranga, Elhadji Yéro Bâ, Modou Habib Diop et Ndèye Mbobj, sont prêts à affronter tous les dangers pour retourner en Italie.
"Je suis natif de Guédiawaye et je vis depuis 18 ans en Italie. C'est le 19 février 2020 que j'ai foulé le sol sénégalais et je devais retourner jeudi dernier. Et comme d'autres compatriotes, j'ai lu le communiqué de l'ambassade au Sénégal d'Italie disant qu'elle va rapatrier ses ressortissants, mais que la mesure ne vise malheureusement que les ressortissants de souche. Je m'insurge contre cette décision", a dit M. Bâ, dans les colonnes de L'observateur.
Avec 7 autres de ses concitoyens, qui sont dans la même situation, ils ont mis en place un collectif pour faire face à cette situation. Modou Habib Diop, natif de Darou Mousty, veut aussi rentrer chez lui. " J'ai deux petits garçons qui vivent et étudier en Italie. J'ai de leurs nouvelles, mais ils me manquent beaucoup. Quoi qu'il en soit, je veux rentrer en Italie où les gens vivent plus en sécurité ".
Quant à Ndeye Mbodji, originaire de la région de Louga, elle dit avoir perdu le sommeil, sachant que son époux et ses enfants vivent en Italie. " Actuellement, je n'ai pas l'esprit tranquille. J'ai perdu le sommeil. Je ne peux plus attendre, je dois rentrer en Italie. C'est là chez moi. Présentement je ne pense qu'à mes enfants. Ils sont seuls là-bas. Je suis un agent de santé. Mon boss m'a envoyé un mail, je dois reprendre le travail le 1er avril", fait-elle savoir.
"Je suis natif de Guédiawaye et je vis depuis 18 ans en Italie. C'est le 19 février 2020 que j'ai foulé le sol sénégalais et je devais retourner jeudi dernier. Et comme d'autres compatriotes, j'ai lu le communiqué de l'ambassade au Sénégal d'Italie disant qu'elle va rapatrier ses ressortissants, mais que la mesure ne vise malheureusement que les ressortissants de souche. Je m'insurge contre cette décision", a dit M. Bâ, dans les colonnes de L'observateur.
Avec 7 autres de ses concitoyens, qui sont dans la même situation, ils ont mis en place un collectif pour faire face à cette situation. Modou Habib Diop, natif de Darou Mousty, veut aussi rentrer chez lui. " J'ai deux petits garçons qui vivent et étudier en Italie. J'ai de leurs nouvelles, mais ils me manquent beaucoup. Quoi qu'il en soit, je veux rentrer en Italie où les gens vivent plus en sécurité ".
Quant à Ndeye Mbodji, originaire de la région de Louga, elle dit avoir perdu le sommeil, sachant que son époux et ses enfants vivent en Italie. " Actuellement, je n'ai pas l'esprit tranquille. J'ai perdu le sommeil. Je ne peux plus attendre, je dois rentrer en Italie. C'est là chez moi. Présentement je ne pense qu'à mes enfants. Ils sont seuls là-bas. Je suis un agent de santé. Mon boss m'a envoyé un mail, je dois reprendre le travail le 1er avril", fait-elle savoir.
Autres articles
-
Coubalan : le Président Bassirou Diomaye Faye annonce la mise en place de coopératives agricoles communautaires
-
Casamance : plus de 2,2 millions de mètres carrés déminés, près de 870 victimes recensées (CNAMS)
-
Campagne agricole 2025 : le président du CNCR salue de bons résultats mais alerte sur les semences
-
Journée nationale de la Diaspora : Amadou Chérif Diouf tire un bilan « exceptionnel » et fixe le cap sur 2026
-
Drame à Keur Mbaye Fall : un homme tue accidentellement son épouse en manipulation son arme




Coubalan : le Président Bassirou Diomaye Faye annonce la mise en place de coopératives agricoles communautaires


