Le député Abdou Mbow, a dénoncé ce vendredi la « versatilité des nouvelles autorités», concernant la criminalisation de l’homosexualité au Sénégal. Présent lors d’une manifestation contre l’homosexualité à Ngor, il a rappelé la constance de sa position. « Notre position d’hier est notre position d’aujourd’hui concernant la lutte contre l’homosexualité. »
Selon lui, l’ancien président Macky Sall a injustement été diabolisé sur cette question par ceux-là mêmes qui sont aujourd’hui au pouvoir. « On a dit beaucoup de mal de lui, allant jusqu’à affirmer que tant qu’il serait président, la criminalisation de l’homosexualité ne verrait jamais le jour. Pourtant, sous son magistère, aucun homosexuel n’osait publiquement revendiquer son orientation », a-t-il déclaré.
Il a accusé Ousmane Sonko d’avoir instrumentalisé le débat pour des fins politiques. « Il a utilisé la population sénégalaise pour diaboliser Macky Sall et faire sa campagne autour de la question de l’homosexualité. Il a promis que, s’il était élu, la première loi qu’il ferait voter serait celle criminalisant l’homosexualité. »
Aujourd’hui, le camp présidentiel détient une majorité confortable à l’Assemblée nationale, relève Abdou Mbow qui se demande pourquoi la loi n’est pas encore votée. « Le Pastef a 130 députés. Qu’est-ce qui les empêche d’amener cette loi ? »
Le parlementaire a également pointé du doigt l’absence du mouvement religieux And Samm Jikko Yi lors de la manifestation. « Ils étaient parmi ceux qui accusaient Macky Sall de protéger les homosexuels. Pourquoi sont-ils absents aujourd’hui ? »
Rappelant les fondements religieux et culturels du Sénégal, Abdou Mbow a conclut en appelant le pouvoir à respecter ses engagements. « Les nouveaux dirigeants ont fait une promesse au peuple. Ils doivent maintenant la tenir. Le Sénégal est un pays de valeurs, de croyances, un pays profondément religieux. »
Selon lui, l’ancien président Macky Sall a injustement été diabolisé sur cette question par ceux-là mêmes qui sont aujourd’hui au pouvoir. « On a dit beaucoup de mal de lui, allant jusqu’à affirmer que tant qu’il serait président, la criminalisation de l’homosexualité ne verrait jamais le jour. Pourtant, sous son magistère, aucun homosexuel n’osait publiquement revendiquer son orientation », a-t-il déclaré.
Il a accusé Ousmane Sonko d’avoir instrumentalisé le débat pour des fins politiques. « Il a utilisé la population sénégalaise pour diaboliser Macky Sall et faire sa campagne autour de la question de l’homosexualité. Il a promis que, s’il était élu, la première loi qu’il ferait voter serait celle criminalisant l’homosexualité. »
Aujourd’hui, le camp présidentiel détient une majorité confortable à l’Assemblée nationale, relève Abdou Mbow qui se demande pourquoi la loi n’est pas encore votée. « Le Pastef a 130 députés. Qu’est-ce qui les empêche d’amener cette loi ? »
Le parlementaire a également pointé du doigt l’absence du mouvement religieux And Samm Jikko Yi lors de la manifestation. « Ils étaient parmi ceux qui accusaient Macky Sall de protéger les homosexuels. Pourquoi sont-ils absents aujourd’hui ? »
Rappelant les fondements religieux et culturels du Sénégal, Abdou Mbow a conclut en appelant le pouvoir à respecter ses engagements. « Les nouveaux dirigeants ont fait une promesse au peuple. Ils doivent maintenant la tenir. Le Sénégal est un pays de valeurs, de croyances, un pays profondément religieux. »
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