
L’Organisation Nationale d’Assistance Juridique et Judiciaire (ONA2J) tire la sonnette d'alarme face à la crise profonde qui secoue la Caisse de Sécurité Sociale (CSS) du Sénégal. Selon l’ONA2J, cette situation est le résultat d'une série de dysfonctionnements structurels et organisationnels depuis la fusion de la CSS avec l’Institution de Prévoyance Retraite du Sénégal (IPRES), notamment dans le cadre de l’initiative du guichet unique Ndam Li. L’organisation appelle le gouvernement et l’opinion publique à prendre conscience des impacts dramatiques sur les assurés sociaux.
Amadou Tom Mbodji, le président de l'ONA2J, a évoqué plusieurs causes de la crise, qui affectent directement les bénéficiaires des allocations sociales. Parmi les principales causes, il a souligné les manquements dans les postes clés de la CSS. Le poste de Directeur Général reste vacant depuis plus de deux ans, après le départ à la retraite de M. Assane Soumaré, tandis que le poste de Président du Conseil d'Administration (PCA) est resté vacant après le décès de M. Mademba Sock. Le vide institutionnel est également aggravé par la situation du Directeur Financier et Comptable, M. Djibril Ba, qui, bien qu'à la retraite depuis un an, continue d’occuper ses fonctions faute de remplaçant.
En outre, le logiciel PSRM, censé moderniser la gestion des risques sociaux (maladies, retraite, accidents de travail, etc.), n’a pas été adapté ou utilisé efficacement. Ce qui a créé, selon Monsieur Mbodji de nombreux blocages dans les processus administratifs. L’ONA2J déplore également le manque de suivis concernant l’appel à candidatures pour le poste de Directeur Financier, lancé en décembre 2024, sans qu’aucune suite n’ait été donnée à ce jour.
A en croire Amadou Mbodji, les conséquences de cette gestion défaillante sont multiples et alarmantes. "Les assurés sociaux, notamment les veuves, n'ont pas reçu leurs allocations depuis le troisième trimestre de 2024. Ce qui les plonge dans une précarité accrue. De plus, les décisions concernant les accidents de travail sont paralysées faute de signature de la part d’un Directeur Général, laissant les victimes privées de leurs droits et indemnités. Cette situation aggrave l’injustice sociale et la perte de confiance des assurés sociaux envers la CSS", s'est-il indigné dans une note parvenue à PressAfrik.
Face à cette crise, l'ONA2J appelle les autorités à prendre des mesures urgentes, dont la nomination immédiate des responsables clés à la tête de la CSS, la réalisation d’un audit indépendant pour éclaircir les causes des dysfonctionnements, et la révision de l’utilisation du logiciel PSRM pour en garantir l’efficacité.
L’ONA2J a également mis en lumière la responsabilité de Racine Sy, le PCA de l'IPRES et Vice-Président de la CSS, dans cette crise. L’organisation estime que le rôle de M. Sy, qui occupe une position centrale dans cette situation, doit être examiné sérieusement. Si son implication est confirmée comme une entrave à la bonne gestion, des mesures doivent être prises pour réévaluer son rôle au sein de la CSS.
En définitive, l’ONA2J exhorte les autorités à prendre des actions immédiates pour rétablir la régularité des paiements et protéger les droits des assurés sociaux. "La transparence, la responsabilité et la restauration de la confiance dans le système de sécurité sociale sont des impératifs pour garantir la justice sociale pour tous les bénéficiaires", a-t-on souligné dans la missive.
Amadou Tom Mbodji, le président de l'ONA2J, a évoqué plusieurs causes de la crise, qui affectent directement les bénéficiaires des allocations sociales. Parmi les principales causes, il a souligné les manquements dans les postes clés de la CSS. Le poste de Directeur Général reste vacant depuis plus de deux ans, après le départ à la retraite de M. Assane Soumaré, tandis que le poste de Président du Conseil d'Administration (PCA) est resté vacant après le décès de M. Mademba Sock. Le vide institutionnel est également aggravé par la situation du Directeur Financier et Comptable, M. Djibril Ba, qui, bien qu'à la retraite depuis un an, continue d’occuper ses fonctions faute de remplaçant.
En outre, le logiciel PSRM, censé moderniser la gestion des risques sociaux (maladies, retraite, accidents de travail, etc.), n’a pas été adapté ou utilisé efficacement. Ce qui a créé, selon Monsieur Mbodji de nombreux blocages dans les processus administratifs. L’ONA2J déplore également le manque de suivis concernant l’appel à candidatures pour le poste de Directeur Financier, lancé en décembre 2024, sans qu’aucune suite n’ait été donnée à ce jour.
A en croire Amadou Mbodji, les conséquences de cette gestion défaillante sont multiples et alarmantes. "Les assurés sociaux, notamment les veuves, n'ont pas reçu leurs allocations depuis le troisième trimestre de 2024. Ce qui les plonge dans une précarité accrue. De plus, les décisions concernant les accidents de travail sont paralysées faute de signature de la part d’un Directeur Général, laissant les victimes privées de leurs droits et indemnités. Cette situation aggrave l’injustice sociale et la perte de confiance des assurés sociaux envers la CSS", s'est-il indigné dans une note parvenue à PressAfrik.
Face à cette crise, l'ONA2J appelle les autorités à prendre des mesures urgentes, dont la nomination immédiate des responsables clés à la tête de la CSS, la réalisation d’un audit indépendant pour éclaircir les causes des dysfonctionnements, et la révision de l’utilisation du logiciel PSRM pour en garantir l’efficacité.
L’ONA2J a également mis en lumière la responsabilité de Racine Sy, le PCA de l'IPRES et Vice-Président de la CSS, dans cette crise. L’organisation estime que le rôle de M. Sy, qui occupe une position centrale dans cette situation, doit être examiné sérieusement. Si son implication est confirmée comme une entrave à la bonne gestion, des mesures doivent être prises pour réévaluer son rôle au sein de la CSS.
En définitive, l’ONA2J exhorte les autorités à prendre des actions immédiates pour rétablir la régularité des paiements et protéger les droits des assurés sociaux. "La transparence, la responsabilité et la restauration de la confiance dans le système de sécurité sociale sont des impératifs pour garantir la justice sociale pour tous les bénéficiaires", a-t-on souligné dans la missive.
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