
À l’occasion de la fête du travail célébrée ce jeudi 1er mai, le Syndicat Autonome National des Travailleurs Éveillés et Engagés de la Santé (S.A.N.T.E.E.S) dénonce « les conditions de travail précaires dans le secteur de la santé et de l’action sociale au Sénégal. » Pour ses membres, ce 1er mai ne peut plus être une simple célébration, mais doit incarner une journée de résistance et de réveil collectif.
« Un 1er Mai avec un Mais !!! », tel est le mot d’ordre du syndicat, qui s’indigne d’un climat social marqué par les licenciements abusifs, l’injustice, la précarisation du travail, et le mépris de la dignité des agents. « En cette année 2025, au Sénégal, le 1er Mai ne peut plus être célébré comme une fête du travail. Il ressemble de plus en plus à une fête des licenciements, une journée de rappel brutal des injustices », écrivent-ils dans un communiqué parvenu à PressAfrik.
Derrière les discours officiels, le syndicat dénonce une « réalité douloureuse que vivent des milliers d’agents. Des agents contractuels remerciés sans motif, cotisations sociales non reversées, absence de reconnaissance des qualifications, et inégalités d’accès à la formation. »
Face à cette situation, ils s’interrogent en demandant « Comment parler de pacte social lorsque des agents contractuels sont remerciés sans motif valable ? Comment garder espoir quand des agents qualifiés sont livrés aux comités de développement sanitaire, payés sans contrat ni grille salariale, dans le mépris total du Code du travail ? »
Le syndicat déplore aussi les discriminations envers le personnel administratif « privé d’indemnités de logement, parfois même licencié pour 'inutilité', alors qu’il est indispensable au bon fonctionnement des structures ».
Le S.A.N.T.E.E.S fustige aussi « la persistance d’un système de recrutement arbitraire et clientéliste. Qui recrute-t-on, et sur quels critères ? Ceux qui sont là depuis Mathusalem sans jamais voir l’ombre d’un contrat ? ». Et de s’insurger : « Recruter pour continuer à enchaîner les contrats à durée déterminée sans fin, c’est prolonger l’injustice. »
Dans ce contexte, le syndicat dit « NON à la précarisation permanente. NON aux contrats reconduits indéfiniment », et appelle à un recrutement qui reconnaisse « l’expérience, la persévérance, le sacrifice, le mérite ».
D’après le syndicat, « le 1er Mai ne peut plus être une vitrine. Ce qu’il nous faut, ce sont des assises sincères, un espace de vérité, et des actes forts. »
Le S.A.N.T.E.E.S appelle donc à « un 1er Mai de résistance et de réveil collectif », avec ces mots d’ordre clairs : « Non à l’oubli. Non à la précarité. Non à l’injustice. »
Et d’exiger, enfin : « Respect, Équité, Dialogue, Dignité et Recrutement juste et durable. »
« Un 1er Mai avec un Mais !!! », tel est le mot d’ordre du syndicat, qui s’indigne d’un climat social marqué par les licenciements abusifs, l’injustice, la précarisation du travail, et le mépris de la dignité des agents. « En cette année 2025, au Sénégal, le 1er Mai ne peut plus être célébré comme une fête du travail. Il ressemble de plus en plus à une fête des licenciements, une journée de rappel brutal des injustices », écrivent-ils dans un communiqué parvenu à PressAfrik.
Derrière les discours officiels, le syndicat dénonce une « réalité douloureuse que vivent des milliers d’agents. Des agents contractuels remerciés sans motif, cotisations sociales non reversées, absence de reconnaissance des qualifications, et inégalités d’accès à la formation. »
Face à cette situation, ils s’interrogent en demandant « Comment parler de pacte social lorsque des agents contractuels sont remerciés sans motif valable ? Comment garder espoir quand des agents qualifiés sont livrés aux comités de développement sanitaire, payés sans contrat ni grille salariale, dans le mépris total du Code du travail ? »
Le syndicat déplore aussi les discriminations envers le personnel administratif « privé d’indemnités de logement, parfois même licencié pour 'inutilité', alors qu’il est indispensable au bon fonctionnement des structures ».
Le S.A.N.T.E.E.S fustige aussi « la persistance d’un système de recrutement arbitraire et clientéliste. Qui recrute-t-on, et sur quels critères ? Ceux qui sont là depuis Mathusalem sans jamais voir l’ombre d’un contrat ? ». Et de s’insurger : « Recruter pour continuer à enchaîner les contrats à durée déterminée sans fin, c’est prolonger l’injustice. »
Dans ce contexte, le syndicat dit « NON à la précarisation permanente. NON aux contrats reconduits indéfiniment », et appelle à un recrutement qui reconnaisse « l’expérience, la persévérance, le sacrifice, le mérite ».
D’après le syndicat, « le 1er Mai ne peut plus être une vitrine. Ce qu’il nous faut, ce sont des assises sincères, un espace de vérité, et des actes forts. »
Le S.A.N.T.E.E.S appelle donc à « un 1er Mai de résistance et de réveil collectif », avec ces mots d’ordre clairs : « Non à l’oubli. Non à la précarité. Non à l’injustice. »
Et d’exiger, enfin : « Respect, Équité, Dialogue, Dignité et Recrutement juste et durable. »
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