Le Ministère des Affaires Étrangères et Francophonie de la République Démocratique du Congo (RDC) a annoncé le lundi 5 juin 2023 la mort tragique de 10 citoyens congolais. Ces derniers ont été tués lors de bombardements qui ont eu lieu le dimanche 4 juin à 13 heures sur le campus de l’Université internationale d’Afrique à Khartoum, au Soudan. D’autres citoyens congolais ont été gravement blessés lors de ces attaques et sont actuellement soignés à l’hôpital militaire Kouliyat Razi à Khartoum.
Le ministre des Affaires étrangères, Christophe Lutundula, a exprimé la tristesse et la protestation du gouvernement congolais lors d’une rencontre avec le chargé d’Affaires intérimaire de l’ambassade du Soudan à Kinshasa, Musab Altoum. Le gouvernement congolais attend des autorités soudanaises une enquête complète sur cet incident tragique.
Le gouvernement de la RDC a également demandé aux autorités soudanaises de prendre les dispositions nécessaires pour restituer les corps des victimes afin qu’elles puissent être rapatriées et inhumées dignement dans leur pays d’origine. De plus, le gouvernement congolais a demandé l’ouverture d’un couloir humanitaire pour permettre l’évacuation des citoyens blessés et ceux encore bloqués au Soudan.
Cette tragédie survient dans un contexte de tensions politiques au Soudan, où une guerre oppose depuis le 15 avril le chef de l’armée, le général Abdel Fattah Al-Bourhane, au général Mohammed Hamdan Daglo, commandant des paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR). Ces deux figures militaires, autrefois alliées, sont devenues rivales après le coup d’État d’octobre 2021.
Le ministre des Affaires étrangères, Christophe Lutundula, a exprimé la tristesse et la protestation du gouvernement congolais lors d’une rencontre avec le chargé d’Affaires intérimaire de l’ambassade du Soudan à Kinshasa, Musab Altoum. Le gouvernement congolais attend des autorités soudanaises une enquête complète sur cet incident tragique.
Le gouvernement de la RDC a également demandé aux autorités soudanaises de prendre les dispositions nécessaires pour restituer les corps des victimes afin qu’elles puissent être rapatriées et inhumées dignement dans leur pays d’origine. De plus, le gouvernement congolais a demandé l’ouverture d’un couloir humanitaire pour permettre l’évacuation des citoyens blessés et ceux encore bloqués au Soudan.
Cette tragédie survient dans un contexte de tensions politiques au Soudan, où une guerre oppose depuis le 15 avril le chef de l’armée, le général Abdel Fattah Al-Bourhane, au général Mohammed Hamdan Daglo, commandant des paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR). Ces deux figures militaires, autrefois alliées, sont devenues rivales après le coup d’État d’octobre 2021.
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