Un motocycliste est décédé mercredi. Selon un communiqué du ministre de l'Intérieur, la victime « tentait d'éviter un dispositif de contrôle de la Gendarmerie nationale, ce qui a malheureusement conduit à la perte de contrôle du scooter, qui a heurté une murette située aux abords de la chaussée ». Une version totalement fausse, à en croire Abdoulaye Sow, l'ami du défunt qui a été témoin de l'accident.
Celui-ci, trouvé au domicile du défunt à Guédiawaye au quartier Assane, a fait savoir que les faits se sont déroulés mercredi vers les coups de 17 heures à Yarakh Bountou Magasin. La victime Serigne Saliou Mbacké Touré, vendeur de pièces détachées au Crédit foncier était en compagnie de son cousin à la recherche d’un moteur. « J'étais derrière eux. À Yarakh nous avons demandé à des usagers s'il y avait un check-point. Ils nous ont répondu par la négation. Alors mon ami a continué son chemin. Un instant après, il a reçu une pierre sur la bouche venant des forces de l'ordre. Au moment où il tentait d'esquiver la pierre des gendarmes ont tiré la corde sur lui. il est tombé par terre. D'ailleurs je vous informe que si vous apercevez le corps de mon ami à l’hôpital, vous verrez les traces de corde sur son cou», a expliqué Abdoulaye Sow.
Poursuivant sa narration, il accuse les gendarmes d'avoir commis cet acte barbare. Et se dit prêt à témoigner devant la barre pour que justice soit faite pour son ami.
Celui-ci, trouvé au domicile du défunt à Guédiawaye au quartier Assane, a fait savoir que les faits se sont déroulés mercredi vers les coups de 17 heures à Yarakh Bountou Magasin. La victime Serigne Saliou Mbacké Touré, vendeur de pièces détachées au Crédit foncier était en compagnie de son cousin à la recherche d’un moteur. « J'étais derrière eux. À Yarakh nous avons demandé à des usagers s'il y avait un check-point. Ils nous ont répondu par la négation. Alors mon ami a continué son chemin. Un instant après, il a reçu une pierre sur la bouche venant des forces de l'ordre. Au moment où il tentait d'esquiver la pierre des gendarmes ont tiré la corde sur lui. il est tombé par terre. D'ailleurs je vous informe que si vous apercevez le corps de mon ami à l’hôpital, vous verrez les traces de corde sur son cou», a expliqué Abdoulaye Sow.
Poursuivant sa narration, il accuse les gendarmes d'avoir commis cet acte barbare. Et se dit prêt à témoigner devant la barre pour que justice soit faite pour son ami.
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