Interpellé dimanche lors de l’émission Grand Jury de la Rfm sur les arrestations de Guy Marius Sagna et du journaliste Adama Gaye, Mamadou Diop Decroix s'étonne sur le fait que des leaders d'opinion soient jetés en prison aussi facilement au Sénégal. Il a rappelé ses 8 huit mois de prison et plaide pour la suppression de l’article 80 du code pénal sur l’offense au chef de l’Etat.
« Envoyer quelqu'un en prison pour alerte au terrorisme, cela ne fait pas sérieux. Moi j'ai fait 8 mois de prison en 1975 avec l'article 80. 44 ans après cet article est encore là. La question de fond c'est que nous avons un système qui, depuis 1960, refuse de bouger. On a l'habitude de dire les hommes passent, les institutions demeurent. C'est une mauvaise formulation. Au Sénégal, on doit dire: 'Les hommes passent, le système reste », a soutenu le député.
Decroix affirme que les choses ont bien évolué et ont été pour beaucoup dans le réflexe de l'autorité à autoriser les manifestations de l'opposition. Seulement, avertit-il, « Si Macky continue (les arrestations tous azimuts), nous aussi nous continuons. S'il veut la confrontation, nous le retrouverons sur le terrain de la confrontation. Mais s'il veut toujours ce dialogue, nous sommes prêts pour ce dialogue. Ils ont intérêt à dialoguer ».
Il a invité les membres de la Plateforme « Aar Li Nu Bokk » (préserver nos biens communs) à changer de fusil d'épaule. « La question est de savoir comment faire pour que les Sénégalais viennent s'adjoindre à la lutte. Nous devons changer de stratégie. Ce que l'opposition doit faire c'est organiser le peuple. Il faut s'organiser par département. Il faut des coordinations départementales, communales, de quartier. Les Sénégalais sont indignés, révoltés, mais cela ne suffit pas. Et on veut surfer sur l'indignation des Sénégalais. Cela ne marchera pas ».
« Envoyer quelqu'un en prison pour alerte au terrorisme, cela ne fait pas sérieux. Moi j'ai fait 8 mois de prison en 1975 avec l'article 80. 44 ans après cet article est encore là. La question de fond c'est que nous avons un système qui, depuis 1960, refuse de bouger. On a l'habitude de dire les hommes passent, les institutions demeurent. C'est une mauvaise formulation. Au Sénégal, on doit dire: 'Les hommes passent, le système reste », a soutenu le député.
Decroix affirme que les choses ont bien évolué et ont été pour beaucoup dans le réflexe de l'autorité à autoriser les manifestations de l'opposition. Seulement, avertit-il, « Si Macky continue (les arrestations tous azimuts), nous aussi nous continuons. S'il veut la confrontation, nous le retrouverons sur le terrain de la confrontation. Mais s'il veut toujours ce dialogue, nous sommes prêts pour ce dialogue. Ils ont intérêt à dialoguer ».
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