
D’après Le Soleil Digital, Oumar Sow a demandé pardon en soutenant avoir commis un lapsus. L’ex-ministre conseiller de Macky Sall a été arrêté suite à des propos tenus lors d’une émission. Il a déclaré que la mise sous bracelet électronique de l’ex-ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall, avait été décidée au niveau du parquet.
« J’ai fait un lapsus en citant le parquet, car j’étais en train de rendre hommage au procureur Ibrahima Ndoye pour sa piété et son intégrité. Je voulais plutôt parler du ministère, mais en répétant « parquet », j’ai fait un lapsus, sorti de son contexte par l’autre camp. Ils ont fait un montage et la vidéo est devenue virale », s’est défendu le prévenu.
Le président du mouvement OSYS est revenu sur les raisons de sa sortie : « Je me suis basé sur les déclarations d’Ismaïla Madior Fall à 7TV et sur des rumeurs attribuées à Waly Diouf Bodiang, disant qu’ils allaient faire « goûter » à Ismaïla Madior Fall les bracelets qu’il a lui-même commandés. L’autre camp nous attaquait et nous avons répondu politiquement », a soutenu l’ex-ministre conseiller.
Le membre de l’Alliance Pour la République (APR) a fait son mea culpa et a présenté ses excuses au procureur de la République, Ibrahima Ndoye.
« Je ne voulais pas discréditer les institutions. J’ai un honneur à défendre. Je visais des gens du ministère qui en veulent à Ismaïla. Je suis un républicain. Je sais que le parquet est apolitique. Peut-être que je n’ai pas bien formulé la phrase. Je retire mes propos sur le parquet et je demande pardon », a-t-il dit
Il est également revenu sur ses conditions de détention pour espérer une libération : « J’ai passé 10 jours difficiles à Rebeuss et 3 jours de garde à vue éprouvants. J’ai vraiment enduré. Je dormais sur le sol alors que je suis asthmatique. Je regrette sincèrement ».
Pour le parquet, Oumar Sow est tout simplement un récidiviste. Il a été condamné avec sursis en janvier dernier. Ainsi, le procureur a requis un an dont six mois ferme, et une amende de 200.000 F Cfa.
La défense juge la peine sévère pour un simple lapsus. Les avocats ont également déploré une tentative de bâillonnement de la liberté d’expression. Ils ont sollicité la clémence. La défense plaide surtout pour permettre à leur client de s’occuper de sa famille et de sa trentaine d’employés afin qu’ils puissent passer une bonne fête de Tabaski, rapporte Le Soleil Digital.
Le tribunal a renvoyé le délibéré au 18 juin 2025. Ainsi, Oumar Sow sera édifié sur son sort après la Tabaski.
« J’ai fait un lapsus en citant le parquet, car j’étais en train de rendre hommage au procureur Ibrahima Ndoye pour sa piété et son intégrité. Je voulais plutôt parler du ministère, mais en répétant « parquet », j’ai fait un lapsus, sorti de son contexte par l’autre camp. Ils ont fait un montage et la vidéo est devenue virale », s’est défendu le prévenu.
Le président du mouvement OSYS est revenu sur les raisons de sa sortie : « Je me suis basé sur les déclarations d’Ismaïla Madior Fall à 7TV et sur des rumeurs attribuées à Waly Diouf Bodiang, disant qu’ils allaient faire « goûter » à Ismaïla Madior Fall les bracelets qu’il a lui-même commandés. L’autre camp nous attaquait et nous avons répondu politiquement », a soutenu l’ex-ministre conseiller.
Le membre de l’Alliance Pour la République (APR) a fait son mea culpa et a présenté ses excuses au procureur de la République, Ibrahima Ndoye.
« Je ne voulais pas discréditer les institutions. J’ai un honneur à défendre. Je visais des gens du ministère qui en veulent à Ismaïla. Je suis un républicain. Je sais que le parquet est apolitique. Peut-être que je n’ai pas bien formulé la phrase. Je retire mes propos sur le parquet et je demande pardon », a-t-il dit
Il est également revenu sur ses conditions de détention pour espérer une libération : « J’ai passé 10 jours difficiles à Rebeuss et 3 jours de garde à vue éprouvants. J’ai vraiment enduré. Je dormais sur le sol alors que je suis asthmatique. Je regrette sincèrement ».
Pour le parquet, Oumar Sow est tout simplement un récidiviste. Il a été condamné avec sursis en janvier dernier. Ainsi, le procureur a requis un an dont six mois ferme, et une amende de 200.000 F Cfa.
La défense juge la peine sévère pour un simple lapsus. Les avocats ont également déploré une tentative de bâillonnement de la liberté d’expression. Ils ont sollicité la clémence. La défense plaide surtout pour permettre à leur client de s’occuper de sa famille et de sa trentaine d’employés afin qu’ils puissent passer une bonne fête de Tabaski, rapporte Le Soleil Digital.
Le tribunal a renvoyé le délibéré au 18 juin 2025. Ainsi, Oumar Sow sera édifié sur son sort après la Tabaski.
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