Depuis mardi 13 août, tous ceux qui ont des cartes ou des documents migratoires délivrés au Nord-Kivu sont renvoyés par la migration rwandaise et, depuis vendredi, avec l’apparition de deux nouveaux cas d’Ebola dans le Sud-Kivu, même les ressortissants du territoire de Mwenga qui vivent à Bukavu sont bloqués.
C’est ce qui vient d’arriver à Toussaint.
« Le matin, je suis arrivé ici avec la carte d’électeur. Les gens du Rwanda l’ont refusée et m’ont dit qu’on ne pouvait pas passer ici parce que je possède une carte (d'électeur) du territoire de Mwenga. Alors je suis rentré (chez moi) pour prendre mon passeport, j'ai laissé la carte chez moi mais on m'a demandé de montrer ma carte d'électeur ! », nous raconte-t-il.
Dorénavant, pour franchir la frontière, il faut la carte d’électeur originale. Tous les autres documents, les passeports ou les laissez-passer individuels ne sont pas acceptés.
Les petits commerçants entre Bukavu et Cyangugu en font les frais. Furaha, leur présidente, est très inquiète.
« Cette décision rwandaise nous pénalise. Pourtant, avant, nous traversions sans problème. C’est là que nous trouvons à manger. Aujourd’hui, nous sommes bloqués. Nous ne savons plus comment nous allons vivre », nous explique-t-elle.
Mécontents de ce blocus qui ne dit pas son nom, certains habitants de Bukavu n’hésitent pas à demander à Kinshasa des mesures de réciprocité à l’égard des Rwandais.
C’est ce qui vient d’arriver à Toussaint.
« Le matin, je suis arrivé ici avec la carte d’électeur. Les gens du Rwanda l’ont refusée et m’ont dit qu’on ne pouvait pas passer ici parce que je possède une carte (d'électeur) du territoire de Mwenga. Alors je suis rentré (chez moi) pour prendre mon passeport, j'ai laissé la carte chez moi mais on m'a demandé de montrer ma carte d'électeur ! », nous raconte-t-il.
Dorénavant, pour franchir la frontière, il faut la carte d’électeur originale. Tous les autres documents, les passeports ou les laissez-passer individuels ne sont pas acceptés.
Les petits commerçants entre Bukavu et Cyangugu en font les frais. Furaha, leur présidente, est très inquiète.
« Cette décision rwandaise nous pénalise. Pourtant, avant, nous traversions sans problème. C’est là que nous trouvons à manger. Aujourd’hui, nous sommes bloqués. Nous ne savons plus comment nous allons vivre », nous explique-t-elle.
Mécontents de ce blocus qui ne dit pas son nom, certains habitants de Bukavu n’hésitent pas à demander à Kinshasa des mesures de réciprocité à l’égard des Rwandais.
Autres articles
-
Présidentielle en Mauritanie: Mohamed Ould Ghazouani candidat à sa propre succession
-
Burkina Faso: les médias BBC et Voice of America suspendus deux semaines
-
Insécurité alimentaire : plus de 282 millions de personnes touchées en 2023
-
Mali: la prolongation de la transition, objectif inavoué du dialogue inter-Maliens?
-
Mauritanie: l'ex-président Mohamed Ould Abdel Aziz entend déposer sa candidature, même depuis sa prison