
Alors que l'ancien président de la République Nicolas Sarkozy, a été placé en garde à vue, mardi 20 mars, dans le cadre de l'enquête sur le financement libyen présumé de sa campagne présidentielle victorieuse en 2007, Edwy Plenel, a expliqué, mardi sur franceinfo, qu'il s'agit pour les juges d'instruction de le confronter aux éléments rassemblés. "Ce ne sont pas de potentielles supputations, ce sont des faits", a déclaré le co-fondateur de Mediapart, qui avait révélé les premiers documents liés à cette affaire en 2011.
Les cinq années d'enquête ont permis aux juges d'instruction de reconstituer une partie du puzzle, "de plus en plus complet", selon Edwy Plenel, pour qui "oui, il y a bien eu une promesse de financement libyen la campagne présidentielle de 2007 de M. Sarkozy. Oui, il y a bien eu un début de versement".
Les juges s'intéressent à un "élément nouveau"
Selon Edwy Plenel, les juges d'instruction s'intéressent notamment à "l'élément nouveau" révélé dans cette enquête : "Ils ont trouvé qu'il y avait beaucoup de liquide qui a circulé pendant la campagne de 2007." Cette affaire est une "histoire énorme, probablement le plus gros scandale politico-financier de la Ve République, d'un candidat à la présidence qui va être élu en étant soutenu et financé en partie par un dictateur", a lancé Edwy Plenel.
Le co-fondateur de Mediapart s'est ensuite interrogé sur l'intervention militaire française en Libye, en 2011. "Est-ce que lors de la guerre de 2011, M. Sarkozy a été plus loin que le mandat de l'ONU en renversant un régime et en faisant en sorte que le leader lui-même, M. Kadhafi soit assassiné ? Est-ce que cette guerre n'avait pas une dimension privée ?", s'est demandé Edwy Plenel, soulignant que cette guerre était "au cœur de nos troubles d'aujourd'hui, car tout l'arsenal libyen a été dispersé dans le Sahel, et ce sont les jihadistes qui en profitent".
Franceinfo
Les cinq années d'enquête ont permis aux juges d'instruction de reconstituer une partie du puzzle, "de plus en plus complet", selon Edwy Plenel, pour qui "oui, il y a bien eu une promesse de financement libyen la campagne présidentielle de 2007 de M. Sarkozy. Oui, il y a bien eu un début de versement".
Les juges s'intéressent à un "élément nouveau"
Selon Edwy Plenel, les juges d'instruction s'intéressent notamment à "l'élément nouveau" révélé dans cette enquête : "Ils ont trouvé qu'il y avait beaucoup de liquide qui a circulé pendant la campagne de 2007." Cette affaire est une "histoire énorme, probablement le plus gros scandale politico-financier de la Ve République, d'un candidat à la présidence qui va être élu en étant soutenu et financé en partie par un dictateur", a lancé Edwy Plenel.
Le co-fondateur de Mediapart s'est ensuite interrogé sur l'intervention militaire française en Libye, en 2011. "Est-ce que lors de la guerre de 2011, M. Sarkozy a été plus loin que le mandat de l'ONU en renversant un régime et en faisant en sorte que le leader lui-même, M. Kadhafi soit assassiné ? Est-ce que cette guerre n'avait pas une dimension privée ?", s'est demandé Edwy Plenel, soulignant que cette guerre était "au cœur de nos troubles d'aujourd'hui, car tout l'arsenal libyen a été dispersé dans le Sahel, et ce sont les jihadistes qui en profitent".
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