Andry Rajoelina, président auto proclamé de Madagascar
Parmi les manifestants qui qualifient de « coup d’Etat » la manière avec laquelle M. Rajoelina a accédé au pouvoir dans son pays, un ressortissant tchadien venu soutenir ses amis malgaches, a été interpellé avec violence par des gendarmes sénégalais. « C’est parce qu’il (le ressortissant tchadien) avait une caméra que les gendarmes l’ont maltraité avant de l’embarquer dans leur véhicule pour l’empêcher de filmer la scène », a déclaré un témoin des faits.
Dans une déclaration à la presse, le chef de l’Etat malgache a déclaré exclure tout retour de son prédécesseur, Marc Ravalomanana, à Madagascar, indiquant que la situation politique dans son pays a été éclaircie à l’issue d’un entretien que lui a accordé le président sénégalais, Abdoulaye Wade, qui mène une médiation entre les deux parties. « Il est hors de question que M. Ravalomana revienne », a-t-il insisté, expliquant qu’un retour de Ravalomanana ne peut être d’actualité, pour des « préoccupations sécuritaires » et compte tenu des raisons qui ont poussé le peuple malgache à se soulever contre sa manière de gérer le pays. Il a évoqué à ce propos la tuerie du 7 février, lorsque la Police a tiré sur des opposants, faisant une trentaine de morts au cours d’une manifestation, avant d’ajouter : « Il n’est pas question de retourner à la dictature ».
C’est à la suite de plusieurs semaines de manifestations de l’opposition conduite par M. Rajoelina et ponctuées par des affrontements avec les forces de l’ordre, que M. Ravalaomana a signé une ordonnance pour transférer le pouvoir à un directoire militaire.
Dans une déclaration à la presse, le chef de l’Etat malgache a déclaré exclure tout retour de son prédécesseur, Marc Ravalomanana, à Madagascar, indiquant que la situation politique dans son pays a été éclaircie à l’issue d’un entretien que lui a accordé le président sénégalais, Abdoulaye Wade, qui mène une médiation entre les deux parties. « Il est hors de question que M. Ravalomana revienne », a-t-il insisté, expliquant qu’un retour de Ravalomanana ne peut être d’actualité, pour des « préoccupations sécuritaires » et compte tenu des raisons qui ont poussé le peuple malgache à se soulever contre sa manière de gérer le pays. Il a évoqué à ce propos la tuerie du 7 février, lorsque la Police a tiré sur des opposants, faisant une trentaine de morts au cours d’une manifestation, avant d’ajouter : « Il n’est pas question de retourner à la dictature ».
C’est à la suite de plusieurs semaines de manifestations de l’opposition conduite par M. Rajoelina et ponctuées par des affrontements avec les forces de l’ordre, que M. Ravalaomana a signé une ordonnance pour transférer le pouvoir à un directoire militaire.
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