Le Cadre unitaire des organisations des établissements privés d'enseignement supérieur du Sénégal (Cudopes) a organisé ce vendredi un atelier de réflexion, réunissant les acteurs clés du secteur de l'éducation pour discuter des défis et perspectives des établissements privés d'enseignement supérieur (EPES) du Sénégal. Dr Jean Marie Latyre Sène, coordonnateur du Cudopes, a inauguré la séance avec un discours éclairant sur les enjeux cruciaux auxquels font face à ces institutions depuis 2018.
"Depuis sa création, le Cudopes s'est engagé dans un partenariat étroit avec le gouvernement sénégalais pour trouver des solutions aux problèmes de l'enseignement supérieur. Cet atelier marque une nouvelle étape dans cette collaboration, visant à évaluer les progrès réalisés et à identifier les domaines nécessitant une attention particulière", a expliqué Dr Sène.
L'objectif principal de cette rencontre est de promouvoir une réflexion collective sur le rôle des EPES dans les politiques sectorielles de l'éducation et de la formation au Sénégal. "Il s'agit de faire notre propre introspection et de définir clairement ce que nous attendons de l'État," a déclaré Dr Jean Marie Latyre Sène. Il a souligné l'importance de comprendre et d'intégrer les préoccupations des EPES dans les stratégies nationales d'enseignement supérieur.
Selon le coordonnateur du Cudopes, il existe plusieurs problématiques majeures dans le secteur. À savoir : " Évaluations et Accréditations : La nécessité d'améliorer les processus d'évaluation des programmes et d'accréditation par l'Anaq/Sup. Orientations et Diplômation : les défis liés aux orientations des étudiants, aux contrats et à la diplômation sous la responsabilité de la Dges. Fiscalité et Relations Sociales : les enjeux fiscaux et les relations avec les institutions sociales. Conséquences des Impayés : l'impact négatif des impayés depuis 2018 sur la qualité de l'enseignement et le climat social des EPES."
Malgré les défis, les EPES ont contribué de manière significative au développement économique et social du Sénégal. Elles ont investi dans la construction et dans la modernisation des infrastructures, créé des emplois pour les diplômés de l'enseignement supérieur et élargi la carte universitaire en ouvrant des instituts de proximité.
L'augmentation du nombre de bacheliers orientés vers les Epes sans une augmentation correspondante des crédits budgétaires a conduit à une accumulation d'arriérés. Cette situation a perturbé l'équilibre financier des établissements, compromettant leur capacité à remplir leurs obligations, notamment en matière de salaires et d'investissements.
Jean Marie Latyre Sène a exprimé l'espoir que cet atelier permettra de formuler des propositions concrètes à l'intention de l'État pour mieux répondre aux besoins des Epes. "Nous devons réfléchir aux problèmes de notre sous-secteur afin de proposer des solutions viables pour un meilleur rayonnement de l'enseignement supérieur au Sénégal," a-t-il conclu.
Cet atelier de réflexion approfondie organisé par le Cudopes constitue une étape importante dans la quête d'un enseignement supérieur privé plus performant et mieux intégré aux politiques nationales. Les participants espèrent que les discussions déboucheront sur des mesures concrètes pour améliorer les conditions de fonctionnement des EPES et renforcer leur contribution au développement du Sénégal.
"Depuis sa création, le Cudopes s'est engagé dans un partenariat étroit avec le gouvernement sénégalais pour trouver des solutions aux problèmes de l'enseignement supérieur. Cet atelier marque une nouvelle étape dans cette collaboration, visant à évaluer les progrès réalisés et à identifier les domaines nécessitant une attention particulière", a expliqué Dr Sène.
L'objectif principal de cette rencontre est de promouvoir une réflexion collective sur le rôle des EPES dans les politiques sectorielles de l'éducation et de la formation au Sénégal. "Il s'agit de faire notre propre introspection et de définir clairement ce que nous attendons de l'État," a déclaré Dr Jean Marie Latyre Sène. Il a souligné l'importance de comprendre et d'intégrer les préoccupations des EPES dans les stratégies nationales d'enseignement supérieur.
Selon le coordonnateur du Cudopes, il existe plusieurs problématiques majeures dans le secteur. À savoir : " Évaluations et Accréditations : La nécessité d'améliorer les processus d'évaluation des programmes et d'accréditation par l'Anaq/Sup. Orientations et Diplômation : les défis liés aux orientations des étudiants, aux contrats et à la diplômation sous la responsabilité de la Dges. Fiscalité et Relations Sociales : les enjeux fiscaux et les relations avec les institutions sociales. Conséquences des Impayés : l'impact négatif des impayés depuis 2018 sur la qualité de l'enseignement et le climat social des EPES."
Malgré les défis, les EPES ont contribué de manière significative au développement économique et social du Sénégal. Elles ont investi dans la construction et dans la modernisation des infrastructures, créé des emplois pour les diplômés de l'enseignement supérieur et élargi la carte universitaire en ouvrant des instituts de proximité.
L'augmentation du nombre de bacheliers orientés vers les Epes sans une augmentation correspondante des crédits budgétaires a conduit à une accumulation d'arriérés. Cette situation a perturbé l'équilibre financier des établissements, compromettant leur capacité à remplir leurs obligations, notamment en matière de salaires et d'investissements.
Jean Marie Latyre Sène a exprimé l'espoir que cet atelier permettra de formuler des propositions concrètes à l'intention de l'État pour mieux répondre aux besoins des Epes. "Nous devons réfléchir aux problèmes de notre sous-secteur afin de proposer des solutions viables pour un meilleur rayonnement de l'enseignement supérieur au Sénégal," a-t-il conclu.
Cet atelier de réflexion approfondie organisé par le Cudopes constitue une étape importante dans la quête d'un enseignement supérieur privé plus performant et mieux intégré aux politiques nationales. Les participants espèrent que les discussions déboucheront sur des mesures concrètes pour améliorer les conditions de fonctionnement des EPES et renforcer leur contribution au développement du Sénégal.
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