C’est une plateforme citoyenne, « Union 78 », qui a appelé à la mobilisation. Elle est constituée d'intellectuels et de personnalités politiques de droite qui proviennent de la lutte contre le terrorisme de l’organisation séparatiste armée basque ETA, autodissoute en 2018.
Selon eux, le souhait du Premier ministre Pedro Sanchez d'accorder la grâce à des prisonniers qui ont violé la loi, qui ont organisé une sorte de coup d’Etat constitutionnel, et qui en plus refusent de se repentir et affirment qu’ils agiraient de la sorte aujourd’hui aussi, est indigne. Pour Union 78, il n’y a dans ces conditions pas de pardon possible.
Les leaders de la droite eux restent dans l’ombre, parmi le public et ne monteront pas à la tribune. Mais ils sont bel et bien présents. Depuis des semaines, les libéraux de Ciudadanos, les conservateurs du parti populaire et les extrémistes de Vox haussent le ton contre la perspective d’une grâce en faveur des 12 dirigeants séparatistes catalans condamnés.
Pour le Premier ministre Pedro Sanchez, il s'agit d'une marque de générosité de la part de l’Etat espagnol ; ce geste de grâce est une manière d’instaurer la concorde et d’insuffler le dialogue entre les camps opposés. Balivernes que tout cela, rétorque le leader de l’opposition de droite Pablo Casado, pour qui la grâce est au contraire une marque de lâcheté vis à vis des sécessionnistes catalans.
Une opinion publique largement défavorable à la grâce
La plupart des Espagnols, 7/10, sont opposés à cette grâce qui sera certainement accordée dans les jours ou les semaines à venir. Cela dépasse donc le simple camp de la droite et cela concerne aussi l’électorat de gauche.
D’ailleurs des barons socialistes se sont élevés publiquement contre ce geste et réclament que les prisonniers purgent intégralement leur peine car leur tentative de rupture avec l’Espagne est « criminelle ». Quant aux séparatistes catalans, cette grâce annoncée attise leurs différences, celles qui séparent les modérés, qui renoncent à un référendum unilatéral, et les radicaux, pour qui il faut aller vers l’indépendance, quel qu’en soit le prix à payer.
Selon eux, le souhait du Premier ministre Pedro Sanchez d'accorder la grâce à des prisonniers qui ont violé la loi, qui ont organisé une sorte de coup d’Etat constitutionnel, et qui en plus refusent de se repentir et affirment qu’ils agiraient de la sorte aujourd’hui aussi, est indigne. Pour Union 78, il n’y a dans ces conditions pas de pardon possible.
Les leaders de la droite eux restent dans l’ombre, parmi le public et ne monteront pas à la tribune. Mais ils sont bel et bien présents. Depuis des semaines, les libéraux de Ciudadanos, les conservateurs du parti populaire et les extrémistes de Vox haussent le ton contre la perspective d’une grâce en faveur des 12 dirigeants séparatistes catalans condamnés.
Pour le Premier ministre Pedro Sanchez, il s'agit d'une marque de générosité de la part de l’Etat espagnol ; ce geste de grâce est une manière d’instaurer la concorde et d’insuffler le dialogue entre les camps opposés. Balivernes que tout cela, rétorque le leader de l’opposition de droite Pablo Casado, pour qui la grâce est au contraire une marque de lâcheté vis à vis des sécessionnistes catalans.
Une opinion publique largement défavorable à la grâce
La plupart des Espagnols, 7/10, sont opposés à cette grâce qui sera certainement accordée dans les jours ou les semaines à venir. Cela dépasse donc le simple camp de la droite et cela concerne aussi l’électorat de gauche.
D’ailleurs des barons socialistes se sont élevés publiquement contre ce geste et réclament que les prisonniers purgent intégralement leur peine car leur tentative de rupture avec l’Espagne est « criminelle ». Quant aux séparatistes catalans, cette grâce annoncée attise leurs différences, celles qui séparent les modérés, qui renoncent à un référendum unilatéral, et les radicaux, pour qui il faut aller vers l’indépendance, quel qu’en soit le prix à payer.
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