Dans cette banque alimentaire au cœur d’un quartier noir de Miami, l’effet a été immédiat. Dès la suppression des allocations chômage d’urgence pandémique, la directrice Lavern Spicer a vu beaucoup de nouveaux visages affluer en quête de nourriture. « Chaque jour, on a tellement de gens, les demandes ont quasiment doublé en un mois, explique-t-elle ! Les allocations ont été supprimées, les gens n’ont plus rien à manger chez eux. Alors ils sont obligés de se tourner vers des organisations comme la nôtre. »
Depuis lundi 6 septembre, le dispositif, en place depuis le printemps 2020, a expiré alors que certains Américains n'ont pas travaillé depuis un an et demi. Cette aide exceptionnelle permettait à un plus grand nombre de personnes sans emploi, par exemple également des travailleurs indépendants, de toucher des indemnités plus élevées, et surtout pendant une durée plus longue. Ces aides ont permis aux États-Unis d'éviter de sombrer dans une crise économique et sociale encore plus profonde.
« Il faut se remettre au travail »
Mais certains États ont décidé de les réduire ou d'y mettre fin de manière anticipée. Cet été, le gouverneur républicain de Floride a été l’un des premiers à stopper net les aides versées aux plus fragiles durant la pandémie. Finis les 300 dollars par semaine d’allocations chômage. Trop généreux et nuisible à l’emploi, selon Ron DeSantis.
Un argument contesté par de nombreux économistes mais étonnamment validé par la directrice de la banque alimentaire. « Ils ont versé tellement d’allocations que les gens gagnaient plus d’argent que quand ils travaillaient ! Du coup, beaucoup refusaient de retourner travailler. Mais il faut se remettre au travail. » Il faut dire que Lavern Spicer est elle-même une militante républicaine, supportrice de Donald Trump. Elle compte même se présenter aux prochaines élections locales.
Ces aides ont permis aux Etats-Unis d'éviter de sombrer dans une crise économique et sociale encore plus profonde. Mais elles ont été accusées, ces derniers mois, de décourager le retour au travail, au moment où les employeurs, eux, ne parviennent pas à embaucher autant que nécessaire, notamment pour les emplois les moins bien payés.
Depuis lundi 6 septembre, le dispositif, en place depuis le printemps 2020, a expiré alors que certains Américains n'ont pas travaillé depuis un an et demi. Cette aide exceptionnelle permettait à un plus grand nombre de personnes sans emploi, par exemple également des travailleurs indépendants, de toucher des indemnités plus élevées, et surtout pendant une durée plus longue. Ces aides ont permis aux États-Unis d'éviter de sombrer dans une crise économique et sociale encore plus profonde.
« Il faut se remettre au travail »
Mais certains États ont décidé de les réduire ou d'y mettre fin de manière anticipée. Cet été, le gouverneur républicain de Floride a été l’un des premiers à stopper net les aides versées aux plus fragiles durant la pandémie. Finis les 300 dollars par semaine d’allocations chômage. Trop généreux et nuisible à l’emploi, selon Ron DeSantis.
Un argument contesté par de nombreux économistes mais étonnamment validé par la directrice de la banque alimentaire. « Ils ont versé tellement d’allocations que les gens gagnaient plus d’argent que quand ils travaillaient ! Du coup, beaucoup refusaient de retourner travailler. Mais il faut se remettre au travail. » Il faut dire que Lavern Spicer est elle-même une militante républicaine, supportrice de Donald Trump. Elle compte même se présenter aux prochaines élections locales.
Ces aides ont permis aux Etats-Unis d'éviter de sombrer dans une crise économique et sociale encore plus profonde. Mais elles ont été accusées, ces derniers mois, de décourager le retour au travail, au moment où les employeurs, eux, ne parviennent pas à embaucher autant que nécessaire, notamment pour les emplois les moins bien payés.
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